La frustration d'Eric Naulleau. Invitée ce matin dans "Culture Médias" sur Europe 1, Anaïs Bouton est venue parler de sa nouvelle émission hebdomadaire, "Ne nous fâchons pas" sur Paris Première. Dans ce programme, l'animatrice est entourée de Julie Graziani, Raphaël Enthoven et Jonathan Bouchet-Petersen.
Interrogé il y a quelques semaines par "Télé Loisirs", Eric Naulleau, ancien pilier de Paris Première, s'était étonné de son absence dans le nouveau format présenté par Anaïs Bouton : "Il y a une forme de cohérence négative. Il en va de la télé comme de la vie. Quand vous avez cessé de servir, vous disparaissez. Il y a donc un peu d'étonnement, mais pas d'amertume de ma part". "Personne n'a eu d'explication, ni moi, ni l'animatrice, ni le producteur. J'avais 15 ans d'antenne ininterrompue sur Paris Première et ça s'est donc arrêté comme ça, sans trop d'égards. Mais je ne vois pas pourquoi il y aurait plus d'élégance à la télévision que dans le reste de la société...", avait-il lâché.
Ce mardi, questionnée sur l'absence d'Eric Naulleau dans "Ne nous fâchons pas", Anaïs Bouton a répondu : "C'est un choix de la chaîne". "Je comprends parfaitement la frustration d'Eric. Je crois que j'aurais éprouvé la même chose", a-t-elle ajouté. Et de poursuivre : "Eric a quand même fait 15 ans à l'antenne de Paris Première. C'est un remarquable lecteur. Les gens venaient pour écouter son 'apostrophe'. Il a fait les beaux jours de Paris Première. Je comprends sa frustration".
Elle a noté que Paris Première avait déjà réagi sur franceinfo : "Elle a dit qu'il y a peut-être eu une incompréhension et qu'il aurait fallu trouver les mots justes. J'ai trouvé ça assez courageux, parce que les hommes ne reconnaissent jamais dans ce milieu qu'ils aient pu foirer. J'ai trouvé ça pas mal du tout". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.