La dernière loi sur l'audiovisuel public a redonné au CSA le droit de nommer les dirigeants de l'audiovisuel public. Le texte impose également au CSA la publication d'un bilan de l'activité du groupe à la fin de chaque mandat. Depuis plusieurs mois, les Sages travaillent donc sur celui des années Remy Pflimlin. Olivier Schrameck avait promis que celui-ci ne serait "pas tiède".
L'actuel PDG de France Télévisions, qui réfléchit à se représenter, et ses concurrents déclarés ou non, attendent ce rapport avec impatience. Le texte définitif est censé être adopté demain, en séance plénière du CSA. Mais nos confrères de BFM Business ont mis la main sur un pré-rapport. Si les Sages peuvent encore le modifier, il donne incontestablement le ton, très sévère avec Rémy Pflimlin.
Parmi les critiques relevées par notre confrère : la valse des dirigeants, des programmes trop similaires à ceux des chaînes privées et la programmation trop tardive des émissions culturelles. Plus grave, le CSA dénonce la faiblesse de l'"identification des lignes éditoriales des chaînes". Les Sages critiquent la "concurrence stérile" entre France 2 et France 3 et s'interrogent sur l'utilité de France 4 et France Ô.
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