James Bond est toujours aussi puissant. "Skyfall", le 23e volet des aventures du célèbre espion, vole de records en records. Déjà sacré plus gros succès de la saga outre-Atlantique et film le plus vu de tous les temps outre-Manche, le long métrage de Sam Mendes porté par Daniel Craig devrait prochainement établir la même performance dans l'Hexagone. A l'international, le film est sur le point de franchir la barre du milliard de dollars de recettes.
Mais si James Bond voit son succès croître à chaque film, un autre facteur monte également à chaque épisode de la saga : la violence ! L'université Otago, en Nouvelle-Zélande, a en effet analysé l'utilisation du fameux "permis de tuer" de James Bond au fil des films. Et les violences sévères ayant entraîné ou non la mort sont de plus en plus nombreuses au cours de l'histoire de James Bond.
Si les violences légères (bousculades ou tapes) sont stables d'un épisode à l'autre, les violences sévères (coups ou attaques armées) ont doublé entre "James Bond 007 contre Dr No" en 1962 et "Quantum of Solace" en 2008. "Skyfall", lui, n'a pas été comptabilisé dans cette enquête à cause d'une sortie postérieure à la réalisation de l'enquête. L'enquête en vient par ailleurs à considérer "Vivre et laisser mourir", sorti en 1973, comme le James Bond le moins violent.