L'horreur à la Une. Le "New York Post" a choisi de consacrer sa manchette du jour à l'exécution du journaliste américain James Foley, annoncée mardi par l'Etat Islamique. Pour illustrer cette information, le journal américain a fait le choix discutable d'afficher en pleine page une capture d'écran particulièrement violente de la vidéo de l'exécution que le groupe djihadiste a mise en ligne hier. Sur la photo, on peut ainsi voir un homme en noir masqué, s'apprêtant à égorger James Foley. "Savages" ("Les sauvages") titre en gros le "New York Post". Une Une qui ne va pas manquer de relancer le débat sur le traitement à réserver à ce genre d'information.
Une plein pot du New York Post sur la mise en scène de l'assassinat de James Foley par l'EIIL. pic.twitter.com/gMZgSmjk4L
- Christophe Carron (@krstv) 20 Août 2014
La Maison Blanche a pour sa part indiqué que les services de renseignement américains étaient à l'oeuvre pour vérifier "aussi rapidement que possible" l'authenticité de la vidéo publiée par le groupe armé. Dans la séquence, les djihadistes menacent également de tuer un autre journaliste américain qu'ils détiendraient, Steven Sotloff, si Barack Obama ne met pas fin aux frappes aériennes américaines qui ont lieu actuellement en Irak.
James Foley, 40 ans, a été enlevé dans le nord de la Syrie en novembre 2012. Dans un message publié aujourd'hui sur la page Facebook du comité de soutien au journaliste américain, la mère de James Foley, Diane, a affirmé n'avoir "jamais été aussi fière de (son fils), (qui) a donné sa vie pour essayer de montrer au monde les souffrances du peuple syrien".