Un petit jeu sans conséquence. Devenue consultante sportive, au même titre que son illustre entraîneur Philippe Lucas, Laure Manaudou n'a pas démérité pour cette première prestation lors des Mondiaux de natation de Kazan. Arrivée pour la deuxième semaine, elle a pu commenter la quasi-totalité des épreuves en bassin et admirer les prestations de l'équipe de France, qui termine la compétition avec 4 médailles d'or.
Mais pendant que son frère savourait sa triple victoire dans le bassin olympique, Laure Manaudou, elle, avait pour challenge de glisser plusieurs mots au micro. Un défi lancé par son entourage et pour lequel elle ne s'est pas défilée.
Dans le JDD, l'ex-nageuse, qui tire un bilan positif de cette première tentative, a en effet avoué qu'elle s'était amusée à placer certains mots, dictés par ses proches. "J'ai une liste de mots à placer que m'envoient mes proches, famille, amis et même mon chéri Jérémy. Il n'y a pas de gage si je n'y arrive pas mais j'aurai un cadeau si j'y parviens !", a-t-elle raconté au magazine le week-end dernier.
Saperlipopette, funky, chanmé et ornithorynque, autant de mots qui n'ont pas grand chose à voir avec le monde de la natation, mais qui n'ont perturbé ni Alex Boyon, ni Philippe Lucas. C'est d'ailleurs pour placer "poulpe" que Laure Manaudou s'est gentiment moquée du physique de son ancien mentor, qui a lui aussi apporté son expertise tout au long de la semaine.
Dans ce compte-rendu, Laure Manaudou dit avoir également découvert une facette des médias qu'elle ne connaissait pas, et a voulu saluer le travail des journalistes sportifs qui couvrent les compétitions. "Les nageurs pensent souvent que le boulot des médias s'arrête après les courses et les interviews. J'ai découvert que ce n'est pas si facile. De nombreux journalistes travaillent jusqu'à 22 ou 23 heures. Ce serait bien que les sportifs passent de l'autre côté pour voir. J'aurais été plus sympa avec les médias si j'avais vu tout ça..." a avoué celle qui pourrait également revenir pour commenter les Jeux olympiques de Rio 2016.