Les interviews se suivent et les questions se ressemblent. Cette semaine, Laurent Ournac se confie dans "Paris Match" et le co-animateur de "Danse avec les stars" est à nouveau interrogé sur les critiques de "Touche pas à mon poste". Lors du lancement de la sixième saison du concours de danse de TF1, l'équipe du talk show de D8 n'a en effet pas été tendre avec son nouveau co-animateur, l'accusant notamment d'avoir "manqué de classe et d'humilité" et d'avoir voulu "bouffer Sandrine Quétier".
De passage dans "Salut les Terriens" puis interrogé par "Télé Poche" et "Télé Star", le comédien révélé dans "Mon incroyable fiancé" avait tour à tour dénoncé la "violence" des critiques et "l'aigreur, l'arrogance et la méchanceté". Cette semaine, dans l'interview de "Paris Match", il avoue à nouveau avoir été "déstabilisé, blessé" par les mots des chroniqueurs de Cyril Hanouna, et regrette qu'ils n'aient pas pris en compte le fait qu'il débutait mais aussi qu'ils s'acharnent sur certaines émissions.
"Un enfant de CM2 comprendrait qu'on ne traite pas de la même façon quelqu'un qui débute avec celui qui a dix ans d'expérience. Ces gens ne sont pas intéressés par les fictions, dont ils ne parlent jamais, mais par certaines émissions qu'ils convoitent, où ils pourraient prendre votre place. Leurs critiques étaient fondées mais elles correspondaient aux changements voulus par la production. Leur méchanceté gratuite est trop vite tombée dans le dérapage. C'est leur jeu, ils sont grassement payés pour ça", lance ainsi Laurent Ournac.
L'animateur s'interroge ensuite sur la légitimité de certains des chroniqueurs de "Touche pas à mon poste". "Quand j'ai demandé qui était Gilles Verdez, on m'a répondu : un journaliste sportif. Qui décrypte la culture télévisuelle donc ? OK, j'ai compris qu'il s'agissait de débats de comptoir, de discussions de café du commerce. Rien de très grave finalement", poursuit ainsi Laurent Ournac avant de rendre hommage à sa co-animatrice.
"Sandrine m'a dit : 'Bienvenue dans le monde impitoyable de la télé'. Nos rôles sont établis, je ne peux rien tirer à moi et je n'en ai pas envie car elle est la maîtresse imparable de cérémonie. Sandrine et toute l'équipe m'ont soutenu, réconforté. J'ai le sentiment d'avoir trouvé une deuxième famille", conclut-il.