Les fans de "The Good Wife" avaient été surpris quand, à l'issue de la première saison, diffusée en prime time sur M6, la chaîne avait promis de proposer la deuxième dans la même case. Car avec 2,3 millions de fidèles et 11,8% de parts d'audience, les scores étaient clairement décevants. Il faut dire que la chaîne avait décidé de diffuser les épisodes à un rythme étonnant, proposant des soirées de trois, quatre, voire cinq inédits à la suite. Pas l'idéal pour fidéliser le public.
Pourtant, M6 a tenu parole et a bel et bien proposé la saison 2 de "The Good Wife" en première partie de soirée. Mais, en adoptant le même rythme de diffusion, la sentence a été pire : 2,1 millions de téléspectateurs en moyenne et 10,8% de parts d'audience, là où les prime times de M6 affichent une moyenne de 14%. Sans surprise, la sanction est donc tombée : M6 a décidé de reléguer la troisième saison du drama juridique sur Téva, sa petite soeur payante - même si elle n'exclut pas de proposer la saison 3 par la suite, mais pas en prime time évidemment.
La décision de la chaîne n'est pas étonnante, mais elle n'en reste pas moins regrettable. Loin des dramas policiers ou juridiques américains traditionnels, "The Good Wife" est considérée par de nombreux médias américains comme la meilleure série des grandes chaînes, outre-Atlantique. Portée par Julianna Margulies, parfaite dans son rôle d'Alicia Florrick, avocate trahie par son mari qui essaie de se reconstruire, la série est encensée pour ses intrigues, la qualité de l'écriture et un cast brillant qui met en relief des personnages riches et loin des clichés habituels des séries US.
Outre-Atlantique, même si les audiences de la série sont en baisse sur un an, la saison 4 de "The Good Wife" affiche encore une moyenne de 9,5 millions de téléspectateurs chaque dimanche. Son point faible est son manque d'attractivité auprès des 18-49 ans, cible fétiche des annonceurs américains, mais pour l'heure, les spécialistes estiment qu'un renouvellement pour une cinquième saison est très probable.