En 2012, la campagne présidentielle s'est invitée sur Twitter. Les partisans de François Hollande, Président élu dimanche, et ceux de Nicolas Sarkozy, Président sortant, se sont empoignés sur les réseaux sociaux. Des "tweetclashs", comme on les appelle. Mais dimanche, peu après l'annonce des résultats, ce sont deux célébrités qui se sont pris à partie sur Twitter : Mathieu Kassovitz et Nicolas Bedos.
Tout a commencé par un tweet du chroniqueur de Marianne. "Les arabes vont pouvoir se remettre à voler" a écrit, peu après 20 heures, Nicolas Bedos. La réponse de Mathieu Kassovitz a été quasi-immédiate : "Ca fait longtemps que j'ai pas lu un truc aussi raciste et pas drôle. Faut être ton père pour se permettre ça". Les twittos retweetent en masse, les deux protagonistes s'empoignent.
"Je t'emmerde" reprend Nicolas Bedos, suivi dans la foulée d'un "Tu devrais pas être dans la rue avec des ballons et un t-shirt rose ?". Plus tard, l'humoriste calmera le jeu à sa façon : "Bon, à la demande générale de l'abbé @Kassovitz, je supprime mon tweet 'RACISTE' et je m'installe en Suisse avec Brice Hortefeux." Mais c'était sans compter sur la gouaille de l'acteur qui s'était déjà fait remarquer en "enc**ant le cinéma français" : "Je suis désolé d'avoir brisé la carrière de #NicolasBedos. Il a l'autorisation de faire des blagues connes sur moi à la radio".
Une nouvelle pique qui a sorti Nicolas Bedos de son bref silence. "Ma 'carrière' va très bien, mon @Kassovitz, occupe-toi plutôt de relancer la tienne - si possible autrement qu'en pourfendant le deuxième degré" a-t-il tweeté, avant de supprimer tous les messages en question. Désormais, on retrouve un simple "Tu étais mon idole quand j'étais ado. Et j'aime ton dernier film. Mais je préfère 'L'Ordre et la Morale' au ciné que sur Twitter"...