L'homme en noir le plus célèbre du PAF n'a pas que des amis. La preuve avec Maxime Le Forestier, auquel "Libération" consacre son fameux portrait de la dernière page ce mardi. Celui qui est décrit par Laurent Joffrin, le directeur de la rédaction du quotidien qui signe ce papier, comme "un chanteur au long cours (...) guitariste sans bémol et humain sans fond de teint", revient à l'occasion de la sortie de son nouvel album sur son parcours et notamment sur sa traversée du désert dans les années 1980, décennie durant laquelle il a essuyé échec sur échec.
S'il est revenu en force avec la sortie en 1987 de "Né quelque part", devenu un succès mondial, Maxime Le Forestier n'a jamais digéré son passage dans "Lunettes noires pour nuits blanches" un an plus tard. L'émission d'Antenne 2 était alors animée par Thierry Ardisson, qui n'avait pas manqué de revenir à cette occasion sur le trou d'air qu'avait connu le chanteur. L'animateur avait qualifié cette période compliquée de "traversée du désert".
Un qualificatif qui a fortement déplu à Maxime Le Forestier puisque même plus de 30 ans plus tard, l'interprète de "San Francisco" qualifie le programme de "putain d'émission de merde", sans toutefois argumenter davantage. "Il ne comprend pas la question, se demande de quel désert on parle - le Sahara, le Kalahari ? - alors qu'il a continué sa vie d'heureux chanteur vagabond", peut-on lire sous la plume de Laurent Joffrin.
Pour sa part, Thierry Ardisson ne pourra pas réagir à l'antenne à ces propos virulents puisque l'animateur aux questions cash a quitté C8 samedi dernier après trois ans de présence à l'antenne et 13 ans passés au total au sein du groupe Canal+, qu'il avait rejoint après l'arrêt de "Tout le monde en parle" sur France 2. Pour l'heure, l'homme en noir n'a pas encore dévoilé ses projets pour la rentrée prochaine.