Séisme en vue pour le réseau social le plus utilisé dans le monde avec près de 3 milliards d'utilisateurs actifs. Mark Zuckerberg, patron de Meta, la maison mère de Facebook, a annoncé ce mercredi 9 novembre sa volonté de se séparer d'environ 13% de ses effectifs, ce qui représente 11.000 emplois. C'est la première fois en 18 ans d'existence que le réseau social au logo bleu est confronté à un plan de licenciements. "Aujourd'hui, je partage certains des changements les plus difficiles que nous ayons faits dans l'histoire de Meta", a confié Mark Zuckerberg au moment de son annonce.
Pour rappel, à la fin septembre, les effectifs de Meta s'élevaient à 87.000 salariés à travers le monde. Destiné à faire des économies, ce plan social d'une ampleur inédite est la conséquence de recettes publicitaires en recul et des difficultés actuelles que rencontre Meta dans son projet de création de métavers, avec des investissements massifs qui n'ont pas encore porté leur fruits.
Signe des temps, il y a quelques jours, Twitter, désormais dirigé par Elon Musk, avait déjà annoncé se séparer de la moitié de ses 7.500 salariés. Le milliardaire avait en partie fait machine arrière peu après pour une poignée d'employés "essentiels au bon fonctionnement de l'écosystème de Twitter".
D'autres géants américains comme Alphabet (maison mère d'Amazon), Apple ou Amazon, s'ils n'ont pas opté pour la même stratégie offensive, ont d'ores et déjà annoncé le gel des embauches jusqu'à nouvel ordre.