A l'occasion de la sortie de son nouveau film policier "Les Lyonnais", Olivier Marchal a accordé un entretien au Nouvel Observateur. Dans cette entrevue, le réalisateur de "36 Quai des Orfèvres" a notamment pris la défense de Michel Neyret, l'ancien directeur adjoint de la police judiciaire de Lyon, qui est actuellement accusé de corruption.
Au cours de cet entretien, l'ancien flic semble regretter que son nouveau film - inspiré du célèbre gang des Lyonnais - sorte peu de temps après l'arrestation de Michel Neyret, qui a lui même inspiré le rôle du commissaire dans ce long-métrage : "Je ne l'ai pas fais exprès malheureusement (...) j'ai de la peine pour mon copain Michel Neyret. Son histoire ressemble à celle que je racontais dans mon premier film." Celui qui est également co-scénariste et co-réalisateur de la série "Braquo" sur Canal +, prend également la défense de l'ancien numéro deux de la PJ de Lyon : "Ce que je reproche à cette histoire c'est que le linge sale est lavé en public (...) De plus, tout le monde sait que Michel Neyret travaille ainsi depuis trente ans. Pourquoi le faire tomber maintenant ? (...) c'est un grand flic."
Le réalisateur de "MR 73" est également revenu sur son passé au sein de la police : "Chaque flic sait qu'on ne peut respecter à la lettre les règlements. Moi, si on m'avait jugé quand j'étais flic, je serais tombé mille fois. Tout le monde d'ailleurs serait tombé." Ce n'est d'ailleurs pas la première fois qu'Olivier Marchal affiche publiquement son soutien à Michel Neyret. Il avait ainsi déclaré il y a un peu plus d'un mois sur le plateau du "Grand Journal" de Canal + : "J'aime ce mec, c'est un grand flic. Lyon perd un grand flic. J'étais dans ma voiture quand j'ai appris ça, je me suis arrêté pour pleurer, car c'est vraiment un mec que j'aime beaucoup. Tout le monde est consterné, tous les flics de Lyon m'ont appelé et personne ne comprend. C'est un cataclysme."