"Le Maillon Faible" revient. Ce lundi, à 17h, D8 relance le célèbre jeu animé par Laurence Boccolini entre 2001 et 2007, dans une nouvelle version. Si la mécanique n'a pas changé - 9 candidats doivent former une chaîne de bonnes réponses pour tenter de remporter le plus d'argent possible -, la forme a elle été revue. puremedias.com a pu voir les premiers épisodes de cette nouvelle formule du "Maillon Faible", désormais animée par Julien Courbet et produite par Banijay France et BBC Worldwide France.
Dès les premières secondes, les souvenirs de l'époque Laurence Boccolini reviennent : générique, décor, ambiance sont les mêmes... à quelques exceptions près. Désormais, le studio du "Maillon Faible" accueille du public. Une nouveauté sans véritable impact sur l'émission, les spectateurs n'étant que très rarement invités à réagir. Le principal changement de cette édition 2014 du "Maillon Faible" réside dans l'animation. Exit le côté sadique de Laurence Boccolini, emblématique du programme, pour faire place à l'humour et au second degré de Julien Courbet - non sans quelques piques.
Dans un premier temps, ce changement peut perdre les fidèles de Laurence Boccolini. Dès la présentation des candidats, Julien Courbet plaisante, là où la précédente animatrice préférait un ton sec. Une volonté à la fois de la chaîne et de l'animateur. Les puristes regretteront cette absence de sadisme qui caractérisait autrefois le programme. Néanmoins, la touche Courbet prend assez vite, même si l'animateur peut parfois en faire trop, notamment une fois le chronomètre terminé.
Au final, le nouveau "Maillon Faible" de D8 devrait plaire aux amateurs de jeux. La mécanique reste particulièrement efficace et Julien Courbet se révèle bon dans l'exercice, même si l'ombre de Laurence Boccolini plane encore au-dessus du programme. Les petits mots lancés à destination des candidats sont généralement bien trouvés et rythment l'émission. Seuls points noirs : les questions, parfois trop faciles, et le manque de prise de risque des candidats, "banquant" après seulement une à trois questions...