En partenariat avec 20 Minutes. Il n'y a pas que les matinales prime time de la radio. Ou le peak time de 8h, moment où l'on rivalise à coups de millions d'auditeurs. A des heures tardives ou le week-end, des émissions de fond de grille se situent bien loin des grands carrefours d'info. Elles participent de l'identité de la station, mais peinent à attirer le public, connecté à ces heures sur un autre poste... la télé.
Puissante le matin, France Inter l'est bien moins après 21h. Le magazine culturel "Ouvert la nuit" ne l'est pas pour grand monde: 106.000 paires d'oreilles pour ce mag culturel. Pas mieux pour Michel Field sur Europe 1 au même moment, avec seulement 65.000 auditeurs en moyenne. Car à cette heure, ce sont les radios musicales qui attirent. Après minuit, les radios abusent des rediffusions. Et pour cause ! Jusqu'à 5h, l'audience n'est pas mesurée par Médiamétrie. Ce qui permet, comme NRJ, de tester un animateur, Guillaume, chaque soir entre minuit et 2h dans un programme de libre antenne.
Chère routine... Les auditeurs détestent qu'on modifie leurs habitudes. Ainsi quand Laurent Boyer prend le 13h30 de RTL le dimanche pour son "Grand quiz des histoires de France", en lieu et place d'une émission de musique classique, la case perd 25% pour ne rassembler que 178.000 auditeurs chaque semaine. Dur.
Une bonne petite polémique pour relancer l'audience ? A voir. Avec une fréquence parisienne obtenue cet été, une tête de gondole avec Robert Ménard et quelques dérapages à l'antenne plus tard, Sud Radio n'est pas parvenue à s'imposer. La station est écoutée à Paris par moins de 10.000 auditeurs. Trop peu pour figurer dans le palmarès dressé par Médiamétrie chaque trimestre.