Enfermée contre son gré, Babydoll a toujours envie de se battre pour reconquérir sa liberté. Combative, elle pousse quatre autres jeunes filles – la timorée Sweet Pea, Rocket la grande gueule, Blondie la futée, et la loyale Amber – à s'unir pour échapper à leurs redoutables ravisseurs, Blue et Madame Gorski, avant que le mystérieux High Roller ne vienne s'emparer de Babydoll.
Le milieu du cinéma est très surprenant. Il est capable de sous-estimer certains cinéastes et d'en valoriser d'autres. Avec Robert Rodriguez et Judd Apatow, Zack Snyder fait partie de ce gens estampillés "grands cinéastes" ou "génies visionnaires" mais on ne sait pas vraiment pour quelle raison.
Car Zack Snyder n'a jamais rien prouvé. Son précédent film, Watchmen, les gardiens, était un copié-collé inégal de l'oeuvre sublime d'Alan Moore. Avec Sucker Punch, Snyder nous offre un film personnel (il a écrit le scénario et ce n'est plus une adaptation) mais raté sur toute la ligne. Ca commence par la fameuse "Snyder touch". Des ralentis ringards ajoutés à des effets clipesques surranés. Il faut supporter pendant une bonne dizaine de minutes ces ralentis insipides et ineptes, vulgaires et grossiers. La suite est pire encore.
Tout d'abord , le scénario est toujours aux abonnés absents. C’est bien simple, le script à été écrit sur un coin de table, lors d'un fin de banquet. Les dialogues sont d'un ridicule achevé, les scènes s'enchaînent dans l'incohérence la plus totale, la psychologie des personnages frôle le zéro. Pas terrible pour un soi-disant génie visionnaire. Mais bon, il paraît que Snyder a un vrai talent visuel et là, votre serviteur reste sidéré devant cet estampillage. Car on est plus proche d'un [personnalite_ozap%]Paul Anderson[/personnalite_ozap%] que d'un Guillermo Del Toro ou un Peter Jackson.
C'était déjà très laid lors de l'intro, mais Snyder s'est surpassé par la suite, notamment lors des scènes de rêverie. Les effets spéciaux sont d'une laideur épouvantable, le fond d'écran vert est ultra-voyant, le design des créatures inqualifiable. Ce n'est ni un film, ni un jeu vidéo, mais une gigantesque fumisterie. Même Uwe Boll ne peut pas faire pire. Et pour ce qui est du casting, on évite la catastrophe, mais ce n’est pas folichon non plus. Emily Browning est très mignonne et s'en sort bien, mais le reste du cast féminin est à jeter aux orties. Sapées comme des actrices de X (vive le cuir et les jupettes), elles sont certes canon mais pour ce qui est de jouer devant une caméra et d'avoir du charisme, c'est le vide complet. Le film est juste bon à titiller les hormones de l'ado geek. Il ne manquerait plus que Megan Fox, tiens.
Devant tant de bêtises, on reste surpris de l'accueil chaleureux de certains. Snyder fait partie de ces opportunistes encensés par la critique tout simplement parce que la culture geek est devenue tendance, alors qu'elle était villipendée par ces mêmes critiques autrefois. Le fait de savoir qu'il va réaliser le prochain Superman fait peur. Très peur.
Sucker Punch : Super cruches
Publié le 6 avril 2011 à 14:46
Laid, hystérique, énervant, "Sucker Punch" est un gloubi-boulga indigeste et sans saveur, qui prouve au passage que le réalisateur Zack Snyder est juste un opportuniste qui surfe sur la tendance geek.
La suite après la publicité
Mots clés
Tendances
Lara Fabian
Michel Cymes
Mika
Manu Levy
Laurent Ruquier
Karine Le Marchand
Cyril Hanouna
Marine Le Pen
Toutes les personnalités
Sur le même thème
Musique
10 septembre 2024
SVOD
Netflix : 48 heures après sa sortie, cette comédie romantique double "Super Mario Bros" et s'empare de la tête du classement
22 juillet 2024
SVOD
Audiences Netflix : "Super Mario Bros. le film" fait toujours la course en tête, la suite du classement chamboulée par des nouveautés
24 juillet 2024
Dernières actualités
star academy
14 octobre 2024
TV
"Star Academy" 2024 : Découvrez les 15 élèves de la nouvelle promotion de l’émission de TF1
12 octobre 2024
TV
"Star Academy" 2024 : Couleurs flashy, pièces inédites... Découvrez les images du château redécoré qui accueillera les élèves de cette nouvelle saison
11 octobre 2024