Il règle ses comptes. Trois jours après le GP Explorer 2, cette course de Formule 4 entre influenceurs organisé au Mans, Squeezie est revenu sur les temps forts de son événement sportif dans un live ce mardi 12 septembre. Il est évidemment revenu avec colère sur l'accident lors de la course entre Manon Lanza et Maxime Biaggi. À la suite de cet accrochage, la vidéaste a subi une vague violente de cyberharcèlement et d'insultes.
"Quand il s'agit d'une femme, la quantité de messages de haine à son égard est supérieure à quand il s'agit d'un homme. Dans la forme, c'est beaucoup plus violent quand il s'agit d'une femme", a commencé le premier youtubeur de France. Et de lâcher : "Tous les petits chiens qui sont fermés d'esprit, allez vous faire foutre !". "Cassez-vous de ce live ! Cassez-vous de Twitch ! Cassez-vous des réseaux ! On vous déteste tous ! Vous nous faites honte ! Vous nous mettez dans des bourbiers. Vous nous cassez les couilles. Dégagez de là, par pitié ! Putain !", s'est emporté Squeezie, hors de lui.
Selon "Twitchtracker", ils ont été 57.991 spectateurs en moyenne à suivre le live de Squeezie hier soir qui a débriefé de la course du GP Explorer 2, de 18h50 à 0h15. Un pic à 93.823 utilisateurs uniques a été enregistré à 20h30. Il devançait l'émission "Popcorn" de Domingo, qui était également consacrée au GP Explorer 2. Le talk a fédéré 45.419 personnes en moyenne de 19h49 à 22h25, avec un pic à 54.537 viewers en direct.
Sur Instagram, Manon Lanza est revenue hier sur cet accident lors de la course. "Il n'y a pas d'ombre sans lumière. Pas de sports extrêmes sans risques. Pas de courses sans imprévus. Pas de femmes sans hommes. Pas d'hommes sans femmes", a-t-elle débuté. Et d'ajouter : "La journée du 9 septembre a été l'une des journées les plus intenses de ma vie. Je dis souvent que la vie est courte, plus j'y pense, plus je me dis qu'elle aurait pu s'arrêter ce jour-là".
"Je n'avais pas prévu qu'elle se termine aux urgences, mais la vérité, c'est que quand on aime les sports extrêmes, on signe aussi pour l'imprévu et les risques. Je n'avais pas prévu qu'au deuxième tour une équipe médicale me demande si je sens encore mes jambes. J'aurais préféré qu'on me pose la question sur le podium, à côté des 23 autres pilotes amateurs qui ont tout donné physiquement", a-t-elle poursuivi. Et d'indiquer : "Malgré toute cette haine, j'ai aussi reçu des milliers de messages bienveillants de soutien. Merci. Je vous lis tous, je vous aime. Ne laissez personne vous dire où est votre place".