Chaque soir, peu avant 19 heures sur RTL, Christophe Hondelatte accorde une tribune libre à un ou une des polémistes de "On refait le monde" désignée comme la "langue de vipère" de la précédente émission par les auditeurs. Lundi soir, c'est la journaliste Ghislaine Ottenheimer qui a eu le droit de s'exprimer sur le sujet de son choix. Et on peut dire qu'elle a étrillé en direct Jean-Pierre Chevènement.
Ghislaine Ottenheimer revenait sur le fait qu'on reproche au candidat à la présidentielle d'occuper un logement social dans Paris. "Trop, c'est trop ! On se demande si Jean-Pierre Chevènement, 72 ans, ne déraille pas (...) Non seulement il a refusé de partir quand la ville de Paris lui a demandé gentiment mais là, c'est la nouveauté, il va saisir la justice au prétexte que la régie immobilière de la ville de Paris organise des campagnes de rumeurs contre lui" a d'abord noté la journaliste.
Avant de poursuivre : "Alors là, trop c'est trop mais rien n'y fait. Il dit "J'y ai droit, j'y suis, j'y reste". Pareil en politique : il a 72 ans, il est encore sénateur et il veut encore être candidat à la présidentielle. Stop !".
"En 2002, il a contribué à l'élimination de Lionel Jospin au premier tour avec ses 5%. Alors, en 2007, il a négocié 19 sièges pour sa formation et là, espérant que Hollande ne négociera rien d'autant qu'il passe son temps à dénigrer l'euro, encore que on ne sait jamais comme il vient de ripoliner François Hollande en déclarant qu'il avait été un grand chef en tenant bon sur le nucléaire, tout peut arriver. Mais on a envie de lui dire "Casse toi et ferme ta gueule !". Lui qui a toujours voulu incarner les valeurs républicaines, l'intérêt général, il se montre sous son pire jour, narcissique et hautain, son attitude est triste et entretient la méfiance, la détestation du politique" a conclu Ghislaine Ottenheimer.