C'est un livre qui fait déjà beaucoup parler avant même sa sortie en librairie. Le 5 octobre prochain, Jacques Legros publiera "Derrière l'écran", aux éditions du Rocher, dans lequel il entend évoquer ses 40 ans de carrière, dont ses bientôt 25 ans passés en tant que joker du "13 Heures" de Jean-Pierre Pernaut. Dans un extrait dévoilé par "Télé Loisirs" ce week-end, il revient sur la période particulière de la crise sanitaire, pendant laquelle il a partagé la présentation du journal avec Jean-Pierre Pernaut.
"On lui avait installé un mini-studio automatique à son domicile. Mais il voulait garder le premier rôle et sollicitait l'équipe plus que nécessaire", écrit Jacques Legros dans "Derrière l'écran". Et de poursuivre : "Il voulait de plus en plus prendre la main sur l'ensemble du journal. Je commençais à bouillir intérieurement, jusqu'au jour où j'ai éclaté, rassemblé mes affaires et repris le chemin du parking et de ma voiture. Puisqu'il voulait faire le journal à ma place, qu'il vienne le faire !". Jacques Legros a précisé sa pensée auprès de nos confrères : "Sa présence a été rarement pesante. Sauf à la fin, au moment du confinement. Nos relations se sont alors tendues. Sans doute devait-il sentir au fond de lui se profiler la fin de son aventure au '13 Heures'. Il s'était durci. Il avait été malade".
Une manière d'apaiser l'épisode raconté dans son livre. Mais Nathalie Marquay-Pernaut n'a pas du tout apprécié l'extrait dévoilé, comme elle l'a fait savoir ce matin sur l'antenne de Virgin Radio dans "Le morning sans filtre" de Guillaume Genton. "Monsieur Jacques Legros oublie qu'il n'était que son joker et il se plaint qu'à cette époque, JP veuille garder la main sur son journal", a-t-elle débuté. "Je suis vraiment désolée si cela le perturbait de ne pas avoir à l'avance les sujets, mais JP, à la différence de Jacques Legros, travaillait à l'instinct, sans prompteur et avec ses coups de gueule en direct tant appréciés par son public".
Et la veuve de Jean-Pierre Pernaut d'enfoncer le clou : "Jacques Legros lui faisait des coups de pute. Pendant le confinement, au démarrage, Jean-Pierre devait avoir 15 minutes d'antenne. Et après, Jacques Legros faisait chaque fois des sujets très très longs. Vers la fin, il ne lui restait plus que 6 minutes d'antenne. Franchement, c'était pas du tout sympa". Nathalie Marquay-Pernaut a également précisé auprès de Guillaume Genton : "Ils n'étaient pas amis mais JP le respectait beaucoup en tant que collègue et il l'a souvent défendu auprès de TF1".
Enfin, elle a confié avoir envoyé un message à Jacques Legros pour tenter d'obtenir des explications. En vain. "Il n'a même pas eu la délicatesse de me répondre", a-t-elle déclaré à propos de l'actuel joker de Marie-Sophie Lacarrau. puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.