Comme un air de famille. Ce lundi 29 janvier, TF1 diffuse le premier épisode de sa nouvelle série, "Le fil d'Ariane". Après être apparue dans "Sam", Chantal Ladesou incarne Ariane, une chroniqueuse judiciaire légendaire qui refuse de prendre sa retraite après 50 ans de révélations sur les enquêtes criminelles. Cette grand-mère au caractère bien trempé va alors "s'incruster" dans le quotidien de son fils (Florent Peyre ), commandant de police, afin de mener une dernière enquête. Pour son grand retour sur TF1, la comédienne pourra jouer face à Clémence Ansault, qu'elle connaît évidemment très bien, puisque celle-ci n'est autre que sa fille dans la vraie vie. La jeune actrice incarne Appoline Kircher, jeune journaliste recrutée pour remplacer Ariane dans la rubrique judiciaire de son journal.
Invitée sur le plateau de "Tout et son contraire" sur Franceinfo ce lundi, l'actrice de 75 ans a assuré qu'elle n'avait "pas du tout" imposé sa fille au casting de cette fiction. "Les autrices ont bien fait leur travail, elles sont venues 2-3 fois au théâtre pour voir un peu le personnage extravagant que j'étais et en même temps un peu la profondeur du personnage, parce qu'il n'est pas qu'extravagant. Et elles ont vu ma fille et elles m'ont dit 'mais pourquoi ta fille ne viendrait pas dans la série ?' Je dis 'si vous voulez'",rembobine-t-elle. En 2014, Clémence Ansault avait pour la première fois donné la réplique à sa mère dans la pièce de théâtre à succès "Nelson" . Puis en 2022, elle est remontée sur scène avec Chantal Ladesou dans la comédie de boulevard, 1983, de Jean-Robert Charrier.
"Mais TF1 aime choisir, TF1 est tout puissant, Ils voulaient trois choix pour chaque comédien, pour chaque comédienne. Donc elle a fait partie du casting, elle a passé le casting, c'est pas moi qui l'ai fait rentrer", poursuit Chantal Ladesou. "Et si elle n'était pas prise ?", l'interroge alors Philippe Vandel. "Tant pis, elle aurait pris un râteau comme ça, mais elle en a pris beaucoup", répond Chantal Ladesou, qui admet avoir également eu une période compliquée dans sa carrière. "J'ai eu une collection de râteaux, oui. (...) J'ai toujours été soutenue par mon mari (Michel Ansault, ndlr), 48 ans de mariage, il était là. Mais il m'a toujours poussée dehors pour dire 'Chantal, vas-y' à un moment donné j'en avais ras le bol, à mon avis il n'avait plus envie de me voir à la maison, il en avait marre" a-t-elle plaisanté, avant de conclure : "Il m'a dit "vas-y, va faire ton métier" et mes enfants aussi m'ont beaucoup soutenue". puremedias.com vous propose de revisionner la séquence.