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"Tant que je peux marcher, j’irai de l’avant" : Au bord des larmes, Chris Marques raconte son combat contre la maladie dans "Un dimanche à la campagne"
Publié le 14 octobre 2024 à 11:15
Par Raphaël Gioia | Journaliste
Des goûters devant le Club Dorothée aux soirées pizza/"Koh-Lanta", il y a quelques pas de côté que cet enfant du bitume a effectué pour transformer un rituel sacré en piges passionnées.
Dans "Un dimanche à la campagne", Chris Marques a touché les autres convives de Frédéric Lopez en se confiant sur la maladie chronique dont il était atteint au début de sa carrière.
"Quand on commence à te voir comme un malade..." Chris Marques se confie sur sa lutte contre la fibromyalgie © France 2
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La grange d'"Un dimanche à la campagne" s'est transformée, le temps d'un week-end, en ring de boxe. Car, dans ce lieu propice au lâcher-prise, Frédéric Lopez a recueilli les confidences de trois valeureux combattants qui ont surmonté bien des épreuves. L'humoriste Nawell Madani a ainsi expliqué comment elle avait affronté les moqueries de ses camarades d'école après un accident domestique qui l'a "brûlée au troisième degré", alors qu'Anne Sila a confié avoir voulu participer à "The Voice" après les "douze coups de couteaux" que lui avait asséné son petit-ami de l'époque. De son côté, c'est avec la fibromyalgie, un syndrome de fatigue chronique, que Chris Marques a dû danser un tango pendant une bonne dizaine d'années.

Plus fort que la maladie

Car, si la vedette de "Danse avec les stars" s'est taillée une réputation de juré intransigeant, son début de carrière n'y est sans doute pas étranger. A tout juste 17 ans, le Franco-portuguais quitte tout pour l'Angleterre afin de se perfectionner dans son art. Il a alors raconté à ses camarades comment il est passé au-delà des douleurs et des convulsions pour devenir champion du monde, d’Europe et d’Angleterre de salsa avec sa partenaire et épouse. "On ne voulait pas laisser aux autres et au milieu, le choix de nos carrières et de nos vies. Quand on commence à te voir comme un malade, on décide pour toi", a-t-il argué pour justifier son choix de cacher son trouble. Incapable de pouvoir s'entraîner pendant plus de deux heures, le chorégraphe a pris le parti de "contrôler tout ce qui était contrôlable" (costumes, chorégraphie, mix musical) et de "laisser vivre tout le reste".

Rien, Chris Marques ne regrette rien

Au moment de conclure son récit, son visage s'est d'un coup assombri, et il a peiné à trouver ses mots, saisi par l'émotion. "Si ma femme a tout abandonné, si j’ai dormi dans la rue, ce n’est pas pour laisser une maladie décider de ce qu’il allait advenir. Ce n’est pas possible. Tant que je peux marcher, j’irai de l’avant", a lâché un Chris Marques au bord des larmes mais sans regret sur son parcours. Car, il a tiré de cette épreuve une belle philosophie de vie. Puremedias vous propose de visionner ce moment dans la séquence ci-dessus.

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