Stop aux fausses informations. Dans un communiqué, Facebook déclare avoir supprimé près de 30.000 comptes en français, jugés "non authentiques", qui publiaient "du spam, de la désinformation ou d'autres contenus trompeurs". "Nous avons amélioré nos outils qui permettent de détecter ces comptes non authentiques en identifiant des motifs de comportement. Par exemple, nos systèmes peuvent détecter qu'un même contenu est republié de manière répétée, ou encore une augmentation du nombre de messages envoyés", explique la société de Mark Zuckerberg.
Depuis lundi, le réseau social a lancé une vaste offensive de communication dans quatorze pays, dont la France, afin de lutter contre les "fake news" que le site est régulièrement accusé de laisser diffuser. A travers une série de dix conseils, cette campagne vise à permettre aux internautes de ne pas se faire piéger par de fausses informations, cherchant sciemment à les tromper. Ainsi, les utilisateurs de Facebook sont invités à signaler les contenus erronés et trompeurs.
Contrairement aux signalements de contenu illégal ou choquant, les liens ou messages, dits de "désinformation", ne sont pas examinés par des modérateurs mais, de manière expérimentale, par des journalistes de plusieurs rédactions : "Le Monde", l'AFP, BFMTV, France Télévisions, France Médias Monde, "L'Express", "Libération" et "20 Minutes". De cette manière, si deux rédactions différentes jugent que l'information est fausse, le contenu n'est pas supprimé, mais les internautes qui chercheront à le partager verront apparaître un message expliquant que le lien est "contesté".