"L'art du crime" réduit la voilure. Dans un communiqué, France 2 annonce avoir débuté hier le tournage de la saison 3 de sa série française, au Louvre. Eléonore Bernheim et Nicolas Gob reprennent ainsi leurs rôles de Florence Chassagne et Antoine Verlay jusqu'au 28 juin prochain. Mais à la différence des deux premières saisons, cette saison 3 de "L'art du crime" ne comportera plus que... deux épisodes ! Ceux-ci seront toutefois plus longs que les précédents, passant d'un format de 52 minutes à un format de 90 minutes. La diffusion devrait donc s'articuler sur deux semaines avec un inédit hebdomadaire, contre 3x2 inédits précédemment. Contactée par puremedias.com, la chaîne explique que ce format permettra d'aller "plus en profondeur" dans l'intrigue. Par ailleurs, celui-ci permettra de combler un déficit de fiction en 90 minutes.
Pour ces deux épisodes, intitulés "Un Fantôme à l'Opéra" et "La Malédiction d'Osiris", "L'art du crime" accueillera plusieurs invités. Le premier comptera ainsi à l'affiche la comédienne Dounia Coesens ("Plus belle la vie"), Agustin Galiana ("Clem"), Bruno Debrandt ("Caïn") et Amaury de Crayencour ("Le Bureau des Légendes"). Le second épisode en tournage de "L'art du crime" reçoit pour sa part toujours Dounia Coesens mais cette fois accompagnée de Clémentine Célarié, habituée des fictions de la Deux ("Lebowitz contre Lebowitz", "Mystère à l'Elysée"), et de Samuel Labarthe ("Les petits meurtres d'Agatha Christie").
"L'art du crime" n'est pas la seule série de France Télévisions à compter moins d'épisodes la saison prochaine. Toujours un franc succès le vendredi soir, où elle menace chaque semaine "Koh-Lanta" sur TF1, "Candice Renoir" va ainsi passer de 10 à 8 épisodes de 52 minutes pour dégager du temps dans l'agenda de la comédienne Cécile Bois. Par ailleurs, invité de "#QHM" la semaine dernière, Takis Candilis, numéro 2 de France Télévisions, avait expliqué que le mode de consommation des séries avait changé. "Aujourd'hui, au bout de seulement quatre saisons, y compris sur les plateformes américaines, on voit que le public se dit qu'il a envie de changement. (...) Nous ne devons pas nous inscrire dans cette surenchère mais nous devons construire un renouvellement de nos grilles le plus profondément possible", expliquait-il.