Depuis son arrivée à la tête de France Télévisions en août 2010 suite à sa nomination par le président de la Rébulique, Nicolas Sarkozy, Rémy Pflimlin est au centre de nombreuses critiques. Trainant notamment son image d'homme imposé par le pouvoir exécutif, il a plusieurs fois tenté de répondre aux attaques, mais sa maladresse ne l'a pas aidé, tout comme son bilan toujours très contesté. Aujourd'hui, c'est Libération qui ironise - dans un portrait qui lui est consacré - sur ses résultats et sa personnalité.
Le quotidien brocarde d'abord le caractère de l'homme - jugé excessivement "consensuel"- et son optimisme permanent : "La vie avec Rémy Pflimlin oscille entre formidable et extraordinaire". "Ce qui n'est en revanche ni extraordinaire ni formidable, c'est la rentrée de Pflimlin. La première depuis son installation en août 2010 à la tête de la télé publique, celle qu'il peut revendiquer sienne est un four", enchaîne le quotidien. En cause, les nombreux échecs de l'été et de la rentrée : "Un four d'audience : le retour de Delarue ou la culturelle de France 2 présentée par Elizabeth Tchoungui en symbole du changement façon Pflimlin - femme, noire, jeune à la place de Franz-Olivier Giesbert - se situe dans la marge d'erreur de Médiamétrie."
Au passage, le journal ne se prive pas de brocarder quelques personnalités recrutées par Rémy Pflimlin : "Sur la Trois, un Cyril Viguier imposé par l'Elysée fait bavarder de vieilles pommes dans l'indifférence générale et, sur la Trois toujours, Pierre Sled, qui lui a aussi suivi la filière Sarkozy, dirige les programmes."