La soirée consacrée hier à "Loft Story" par C8 était décidément riche en révélations. Après avoir dévoilé le salaire touché par Benjamin Castaldi pour animer la saison 1 de la télé-réalité de M6 en 2001, "Loft Story, 20 ans après" a permis d'en savoir un peu plus sur les coulisses des votes du public dans le programme produit par Endemol. Pour rappel, le public pouvait chaque semaine, en échange d'un vote payant, sauver le candidat de son coeur. Un moyen pour M6 de lui faire jouer un rôle actif dans le programme, tout en remplissant ses caisses avec une taxe prélevée sur chaque bulletin.
Au cours d'une discussion avec d'anciens lofteurs, de Kenza Braiga à Steevy Boulay, sur ce sujet, Benjamin Castaldi a révélé que les votes du public avaient parfois été truqués par la production de "Loft Story". "Les votes étaient considérables à l'époque. C'était 2,3,4, 5 millions par semaine. Pour la finale, je crois qu'il y a eu 9 millions de votes. C'était énorme !", a-t-il commencé par raconter. Avant d'ajouter : "Il y avait un contrôle d'huissier de justice qui contrôlait la validité des votes. Mais on avait une latitude pour la fermeture des votes. Autrement dit, si un candidat était bien placé, que ce candidat nous paraissait... voilà, on pouvait arrêter un peu avant".
Benjamin Castaldi a ensuite affirmé par la suite - sans convaincre ses invités - que cette technique n'avait pas été utilisée lors de la saison 1 de "Loft Story". "En saison 2, j'ai vécu un truc de fou. Je fais mon appel aux votes. Il est 21h15. Je lance la pub. Un copain m'appelle et il me dit 'Les votes sont fermés' (...) En fait, comme on voulait absolument sauver un candidat, on a fermé les votes à 21h15. La candidate a donc été sauvée", a raconté Benjamin Castaldi. Et d'ajouter : "C'est passé très bien à l'époque, ça n'a pas du tout été ébruité". puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.
Benjamin Castaldi a finalement précisé que "suite à cette aventure-là", l'huissier de justice missionné sur l'émission contrôlait ensuite l'ouverture et la fermeture des votes. "Moi, j'avais pour consigne d'influencer un peu le voting", a cependant complété le complice de Cyril Hanouna.