Une interview très intéressante à lire aujourd'hui dans "La Tribune Dimanche". C'est dans cet hebdomadaire qu'Anne-Sophie Lapix a choisi de s'exprimer en exclusivité, alors que la saison télévisuelle 2023-2024 touche à sa fin et qu'elle est visée par certaines critiques.
Durant cet entretien, le journaliste médias Rémi Jacob a demandé : "Comment expliquez-vous le coup de mou ces derniers mois des audiences de votre JT ?". Pour répondre à cette question, la présentatrice du 20 Heures de France 2 a déclaré : "En novembre et en décembre, on était en très grande forme. En janvier, ça a commencé à être difficile. Je n'ai pas vraiment d'explications. D'autant que nous ne sommes pas le seul JT de la chaîne à connaître parfois des difficultés. Peut-être la nouvelle façon de mesurer l'audience de Médiamétrie joue-t-elle un rôle à la marge".
Toujours au sujet des audiences, Anne-Sophie Lapix n'a pas manqué de faire savoir : "On est pourtant très satisfaits des nouveaux formats qu'on a lancés cette saison comme le décryptage vidéo avec la cellule des "Révélateurs". Je ne vais pas vous mentir en vous disant que je me moque des audiences. C'est un combat car c'est important d'informer le plus de monde possible. Alors, oui, je les regarde tous les jours à 9h01".
Dans le papier de "La Tribune Dimanche", celle qui a animé l'émission "C à vous " sur France 5 a également été interrogée sur le projet de fusion dans l'audiovisuel public. "A titre personnel, je ne suis pas opposée sur le principe à une fusion. Fusionner les régies pub ou faire des économies sur les achats, ça paraît cohérent. Mais ce qu'il faut savoir, c'est que ça va changer concrètement pour les salariés. On l'ignore pour l'instant. J'attends d'en connaître plus sur le contenu et l'ambition de ce projet", a-t-elle précisé.
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Enfin, Anne-Sophie Lapix est revenue sur son couple avec Arthur Sadoun, PDG de Publicis. Elle a tenu à détailler : "À France Télévisions, je remplis chaque année une déclaration de conflits d'intérêts dans laquelle j'indique être l'épouse du patron de Publicis. Il n'y a rien de caché. S'il y a le moindre risque de conflit lors d'un reportage, je me mets immédiatement en retrait".