Elle sort du silence. "Je pars mais je t'aime" est le titre du premier single de Mennel Ibtissem, candidate de la saison 7 de "The Voice", un single disponible à partir d'aujourd'hui. La jeune femme a écrit ce titre en réaction à son départ contraint du concours de chant de TF1 : en février dernier, d'anciens messages de la jeune femme postés sur les réseaux sociaux avaient été exhumés et provoqué une vive polémique. Deux messages postés suite à l'attentat de Nice et à l'attentat dans l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray, dans lesquels on pouvait notamment lire Mennel y assurer que "les vrais terroristes, c'est notre gouvernement". Moins d'une semaine après le début de l'affaire, la chanteuse avait annoncé sa décision de quitter le programme. C'était le 8 février dernier. Depuis, la chanteuse ne s'était que très peu exprimée sur les réseaux sociaux.
A la faveur de la sortie de son premier single, Mennel est donc de nouveau sous les feux des projecteurs. Sa promotion a débuté jeudi soir, sur le plateau de "Quotidien", sur TMC, où elle a pu interpréter "Je pars mais je t'aime" et revenir, interrogée par Yann Barthès, sur la polémique, sans vraiment approfondir, jugeant qu'il s'agissait d'une "fausse polémique" et qu'elle regrettait d'avoir mal été comprise sur la teneur de ses messages. Un erreur de jeunesse, a-t-elle assuré, dont elle estime avoir tiré des leçons. Mais sur le fond, Yann Barthès n'est pas parvenu à savoir ce que Mennel avait voulu exprimer à l'époque de ses messages.
Après la télévision, place à la presse écrite ce matin, puisque Mennel a les honneurs de la dernière page du quotidien "Libération" et de son fameux portrait. "C'est presque l'équivalent de la Grande Muraille qui se dresse autour de Mennel : pas question d'accéder à l'univers intime ou familial de la chanteuse", décrit la journaliste Virginie Ballet. Le titre, "Voix (dé)voilée", fait allusion au turban que porte en permanence la jeune chanteuse, un détail vestimentaire pour lequel elle avait également été critiquée lors de la polémique du mois de février. Dans "Libé", la chanteuse musulmane confie avoir du mal désormais à regarder "The Voice" sur TF1, émission qu'elle compare à "une fête d'anniversaire pour laquelle elle ne serait pas conviée".
Mennel estime que la polémique a été favorisée par son look, par ses origines, syrienne du côté de son père et algérienne du côté de sa mère, mais aussi par le fait qu'elle a chanté en arabe. "Sans cela, on en serait resté à une 'Marion Cotillard'", abonde en son sens le chanteur Kerredine Soltani, en référence à la polémique autour de l'actrice après des propos complotistes autour des attentats du 11 septembre 2001. Mennel espère tirer un trait sur l'épisode du début d'année et pouvoir vivre de sa passion. Après son premier single, son premier album paraîtra dans les mois à venir. puremedias.com vous propose de revoir le passage de Mennel dans "The Voice" hier soir.