François Morel revient sur l'affaire Olivier Duhamel, accusé d'inceste sur son beau-fils par Camille Kouchner, dans le livre "La familia grande". Son traitement médiatique lui a ainsi inspiré sa chronique hebdomadaire sur France Inter ce matin. L'humoriste n'a pas hésité ce vendredi matin à tacler sa propre station sur le sujet. "L'autre jour, j'écoutais France Inter. Ça m'arrive. C'était les informations. On a entendu un reportage de la plus brûlante urgence sur le voisinage d'Olivier Duhamel. Des voisins qui, en gros, disaient 'il est pas spécialement aimable, il ne dit pas bonjour'", a ironisé le chroniqueur.
"Moi, c'est pareil. J'ai un voisin qui dit pas spécialement bonjour. Jusque-là je n'ai jamais pu le dire publiquement car il semblerait qu'il n'ait encore jamais trempé dans aucune affaire de moeurs". Et l'homme d'enfoncer le clou : "Qu'est-ce qui différencie le service public d'une chaîne commerciale ? C'est sûrement la capacité à savoir hiérarchiser l'information. Le sens de l'urgence".
Après France Inter, François Morel s'en est ensuite pris au "Parisien" qui, dimanche dernier, a consacré sa Une - "Olivier Duhamel, l'homme cloîtré" - et une double page à la nouvelle vie du politologue. "Au 'Parisien' également, ils ont leurs envoyés spéciaux. Ca permet d'apprendre plein de choses instructives. Olivier Duhamel, en ce moment, aurait 'l'air tristounet'. Parfois, on l'aperçoit dans son quartier en train de promener son chien. Son chien est un cavalier King Charles Spaniel. J'ai moi même fait des recherches", s'est amusé le chroniqueur. Qui n'a pas hésité à faire mine d'interroger l'animal en question tandis que des aboiements se faisaient entendre à l'antenne.
Dans son viseur figurait aussi "M, le magazine du Monde" et son "reportage captivant sur 6 pages et sur Sanary-sur-Mer pour dire que la famille se mêlait peu à la vie de la ville". Ce qui a amené François Morel à la conclusion suivante : "Ce que ces reportages disent des relations toxiques entre adultes et enfants, de la pédophilie ? Bah... En revanche, ce qu'ils disent du lynchage, de l'esprit de meute et de cette volonté dégoûtante de vouloir toujours mettre sa propre vertu en avant... Afin de ne pas me mêler aux hurlements des loups déguisés en vertueux lyncheurs, je laisserai la parole au King Charles Spaniel qui, mieux que moi, saura conclure cette chronique", a annoncé François Morel pour laisser place à d'ultimes aboiements que n'auraient pas renié ses anciens partenaires des Deschiens. puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.