Avant-première. Rétropédalage. Hier, nous apprenions que Véronique Genest avait été sollicitée pour participer au jury de "On ne demande qu'à en rire", la quotidienne d'humour présentée sur France 2 par Jérémy Michalak et produite par Catherine Barma. Aujourd'hui, la comédienne reconvertie femme politique, qui a passé un sale quart d'heure dans "On n'est pas couché", assure que la chaîne ne voulait pas d'elle dans l'émission.
Interrogée dans "L'hebdo des médias" dimanche sur i-Télé, la productrice est revenue sur sa proposition. "C'est vrai qu'après en avoir discuté avec la direction dont Philippe Vilamitjana, pour une émission d'humour, en ce moment, c'est vrai que c'était un peu décalé", a expliqué Catherine Barma. Car Véronique Genest, outre son job de comédienne sur TF1, a décidé de se lancer en politique. Elle est par ailleurs réputée pour avoir des positions assez tranchées en matière de religion. "C'est vrai que c'est pas le moment, il faut qu'elle fasse des choix. J'ai eu tort de lui proposer, je ne me suis pas assez rendu compte de la force de ses propos", explique aujourd'hui Catherine Barma sur i-Télé.
En septembre dernier, la comédienne indiquait être "islamophobe". "L'Islam est dangereux pour la démocratie et en fait la démonstration tous les jours...", écrivait-elle dans un tweet. Invitée quelques jours plus tard sur NRJ 12, elle avait assumé sa prise de position : "J'ai réfléchi et je me suis dit : la phobie, c'est la peur. Donc alors, effectivement, peut-être, je suis islamophobe. Et ce soir, je fais mon coming-out. Oui, probablement que comme beaucoup de Français, je suis islamophobe".
Véronique Genest sera suppléante de Jonathan-Simon Sellem, qui a annoncé lundi sa candidature dans la 8e circonscription des Français établis hors de France. Créateur du site JSS News, spécialisé sur l'actualité israélienne, Jonathan-Simon Sellem sera candidat "sans étiquette" dans une zone qui contient Chypre, la Grèce, Israël, l'Italie, Malte, Saint-Marin, Vatican, la Turquie. Invitée à en parler samedi dans "On n'est pas couché" sur France 2, Véronique Genest aurait été malmenée par Aymeric Caron et Natacha Polony. "Je devais parler de mon engagement politique et des actions sur lesquelles j'ai l'intention de m'impliquer et, au lieu de ça, je me suis retrouvée devant une sorte de tribunal", a-t-elle expliqué à nos confrères de TV Mag. Elle s'est sentie "sonnée" après sa prestation qui était pour elle un "traquenard."