Début de mois difficile pour Véronique Genest. Depuis plusieurs jours, l'actrice française est critiquée, voire moquée, suite à l'annonce de son engagement en politique. Elle sera en effet la suppléante de Jonathan-Simon Sellem, qui a annoncé sa candidature aux législatives dans la 8e circonscription des Français établis hors de France, zone qui contient Chypre, la Grèce, Israël, l'Italie, Malte, Saint-Marin, Vatican, la Turquie. Un engagement qu'elle a tenté d'expliquer à plusieurs reprises, y compris sur le plateau de "C à vous". Evoquant son orientation politique face à Alessandra Sublet, Véronique Genest a d'ailleurs offert un lapsus mémorable, annonçant qu'elle était "un étron libre".
Et c'est à nouveau pour parler de son engagement en politique que Véronique Genest était présente, hier, sur le plateau de "On n'est pas couché", le talk-show de Laurent Ruquier. Enregistrée hier, l'émission sera diffusée demain et, si l'on en croit les propos de l'actrice, il risque d'y avoir des tensions. Interrogée par TV Mag, la comédienne explique en effet ce matin que l'accueil qu'elle a reçu dans l'émission n'est pas celui qu'elle attendait. "Je devais parler de mon engagement politique et des actions sur lesquelles j'ai l'intention de m'impliquer et, au lieu de ça, je me suis retrouvée devant une sorte de tribunal", explique ainsi Véronique Genest.
Evidemment, c'est avec les polémistes de l'émission que l'affrontement a été rude. En particulier Aymeric Caron. "Il était très agressif et n'avait de cesse de me mettre en difficulté. Il n'a pas arrêté de m'attaquer pour dénoncer les prétendues positions extrémistes que j'aurais prises. J'ai vraiment eu l'impression d'être tombée dans un traquenard", regrette l'actrice, qui explique qu'elle n'a pas réussi à se défendre et qui ne se remet pas de la violence de l'échange. "C'était presque une mise à mort. (...) Mes premiers pas en politique ne sont pas évidents, mais je n'ai pas l'intention de renoncer. D'ailleurs, ce n'est pas la politique politicienne qui m'intéresse, mais le terrain, la dimension humaine. Voilà le message que j'avais envie de faire passer", explique Véronique Genest.
Dans la même interview à TV Mag, l'actrice avoue toutefois qu'elle ne tient pas Laurent Ruquier pour responsable. "Je vais tenter de lui parler dans les heures qui viennent. Je suis sûre qu'il comprendra mon étonnement. Je ne lui en veux pas", confie-t-elle ainsi. Au passage, Véronique Genest indique que la direction de France 2 n'a pas souhaité qu'elle intègre le jury de "On n'demande qu'à en rire", émission présentée l'an dernier par Laurent Ruquier, justement, et actuellement animée par Jérémy Michalak. "Je n'ai pas bien compris leur décision, mais quand on n'est pas désirée, autant passer à autre chose. Cela ne sert à rien de forcer la porte", conclut-elle.