Rien ne s'est passé comme prévu. Ce jeudi 5 septembre dans "Première édition", la matinale de BFMTV, le journaliste Cédric Faiche était en direct depuis la à La Chapelle-Saint-Mesmin dans le Loiret, au sein de l'usine de la célèbre marque "Duralex", fabricant de vaisselle en verre trempé. Placé en redressement judiciaire fin avril, ce fleuron de l'industrie française est devenu en juillet une Société coopérative de production (Scop), faisant désormais des salariés les actionnaires majoritaires de leur entreprise.
Pour les aider, la marque de vêtements "made in France" Le Slip français s'est associée avec Duralex, mettant en place une campagne marketing surnommée "Allons enfants de la cantine !". Un pack spécial de 6 verres "Gigogne", les fameux verres de la cantine, est ainsi vendu accompagné d'une série limitée de sous-vêtements. L'objectif, soutenir les salariés de la Scop, en vendant 50.000 packs, et tout en vantant la résistance de ces verres. Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, on peut ainsi voir les verres tomber par terre sans la moindre fissure.
L'idée, pour l'envoyé spécial de BFM, était donc de tester les verres réputés "incassables" de la marque. Il demande alors à un employé de l'entreprise qui l'accompagne de laisser tomber un premier verre par terre. Mais pas de chance, celui-ci explose en 1.000 morceaux. "Oh mais il a cassé ! Il devait pas casser" s'exclame le reporter. Deuxième tentative et un nouvel échec. "Le deuxième a cassé...Euh là il y a un problème" admet-il. Troisième et dernier test, et encore une fois, le verre "incassable" se casse.
"Alors là on a un gros problème ! On va répéter et à 8 heures on essaye de sauver la marque parce que là la réputation de la marque est en jeu", annonce-t-il. L'employé jette ensuite un saladier, mais même chose, il se casse par terre. De retour sur le plateau, les journalistes contiennent leur fou rire. "Cédric on va arrêter, on va dire que c'est une mauvaise série, on va effacer cette séquence, elle n'a jamais existé, vive Duralex" sourit le présentateur Christophe Delay. Puremedias.com vous propose de visionner la séquence dans la vidéo ci-dessus.
Heureusement, aux alentours de 8h09, le programme est revenu dans en direct dans l'usine. "Tout à l'heure on était sur des verres qui avaient déjà vécu des crashs (test) donc il y avait des chances qu'ils cassent", a expliqué l'employé. "On est dans la salle de cash test d'ailleurs et on est obligés de le refaire pour essayer de sauver la réputation de Duralex". Le verre est alors jeté par terre, sans casse cette fois. "Bon ça y est, la réputation est sauve", se réjouit Cédric Faiche.