C'est la surprise de cette rentrée. Philippe Katerine rejoint la matinale de France Inter pour pour un billet d'humeur en forme de carte blanche, tous les jeudis à 8h55, a annoncé Radio France dans un communiqué ce jeudi. "Bien connu des auditeurs de la chaîne, Philippe Katerine aura carte blanche chaque semaine pour nous faire rentrer dans sa tête et nous partager son univers, avec toute la fantaisie et l'imprévisibilité qui le caractérisent", écrit le groupe public.
Et pour sa grande première ce jeudi 29 août, l'auteur-compositeur-interprète n'a pas fait dans la démesure, en débarquant en tenue d'Adam derrière le micro, pour interpréter sa chanson "Nu". Un clin d'oeil à peine déguisé à sa prestation très commentée lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris, lorsque le chanteur avait chanté ce même titre dans le plus simple appareil, le corps peint en bleu, dans une référence à Dionysos, le dieu grec de la fête (entre autres).
"La direction m'a proposé ce poste et m'a demandé de chanter ma chanson 'Nu'. Et c'est vrai que cette chanson, je n'arrive pas à me résoudre à la chanter habillé. Alors c'est extrêmement pénible, pas que pour moi..." a-t-il plaisanté, après avoir été accueilli par Nicolas Demorand. "Je n'arrive pas, cela me paraîtrait ridicule d'être habillé. Bon pour l'instant, cela va peut-être évoluer parce que, émotionnellement c'est fort pour moi", a-t-il poursuivi. "Visuellement" a souri Léa Salamé . "Visuellement oui aussi quelque part. Bon, si ça vous choque, vous pouvez imaginer que je suis peint entièrement en couleur chair, on ne voit bien que ce que l'on veut bien voir n'est-ce pas ?" a-t-il ajouté.
"J'ai passé un été comment dire... expérimental. Fabuleux mais expérimental", a-t-il enchaîné, rappelant qu'il s'est "exhibé peint en bleu devant deux milliards de personnes pour les JO" avant de détailler les réactions à sa prestation, choquante pour les uns, géniale pour les autres, mais dans tous les cas inoubliable. "Je suis devenu un dessert en Chine" s'est étonné celui qui est désormais appelé l'artiste "l'artiste Schtroumpf" dans l'Empire du milieu, où une pâtisserie en pâte d'amande a été créée à son effigie. Puis, en fin de chronique, l'artiste a enfin entonné son titre, toujours "tout simplement tout nu".