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"Je ne fais plus le dîner de cons" : Pascal Obispo affirme qu'il ne se rendra plus aux "Victoires de la musique" qu'il juge "truquées"
Publié le 12 février 2025 à 14:17
Par Olivier Cortinovis | Journaliste
Sportif frustré (les ligaments croisés tu connais…) qui a choisi le journalisme pour tacler ceux qui ont réussi. Mon volume de jeu me permet aujourd’hui de couvrir toujours autant de terrain, des grands shows de la TNT (Koh-Lanta, Star Academy, Pékin Express) aux séries les plus confidentielles sur Netflix. Avec un seul credo dans la musette : celui de raconter des histoires avec de l’humain et un peu d’humour dedans
Interrogé dans "Culture médias" sur sa présence éventuelle à la cérémonie qui se déroulera vendredi 14 février, le chanteur de 60 ans a expliqué pourquoi il la boycottait.
Pascal Obispo ne porte pas la cérémonie des "Victoires de la musique" dans son coeur. © Europe 1 / "Culture Médias"
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Après trente ans de carrière, Pascal Obispo a bien l'intention d'être "sans filtre", avec "une approche très spontanée de la vie", comme il le confiait dans les colonnes de "Sud-Ouest". Le compositeur et interprète l'a prouvé sur les ondes d'Europe 1 en s'attaquant à l'organisation des "Victoires de la musique". Pas nommé dans les différentes catégories pour la cérémonie du 14 février prochain, l'auteur de l'album "Héritages" a expliqué qu'il ne se rendrait pas à la célèbre remise de prix. "Je ne fais plus le dîner de cons, je n'y vais plus. Je suis contre la compétition entre artistes ! […] C'est de la connerie tout ça", a-t-il estimé au micro de Thomas Isle. Il juge en effet avoir passé l'âge de courir après les récompenses. "Quand on est jeune on a besoin d'avoir un peu de reconnaissance. […] Les Mr et Mme Pignon (en référence au film de Francis Veber, ndlr) qui partent en pleurant parce qu'ils n'ont pas eu le prix, ils ont l'impression que c'est important, mais ça ne l'est pas", a rajouté celui qui est reparti avec un seul trophée en vingt-quatre nominations. Celui de spectacle musical de l'année en 2004 pour "Fanlive".

"Je sais que c'est truqué"

De son expérience dans l'industrie, Pascal Obispo a retenu un enseignement sur cette cérémonie. "J’ai une théorie par rapport à ça. Moi je suis contre la compétition entre artistes. Je trouve ça ridicule", s’est-il emporté, précisant qu'"on a tous des correspondances différentes avec des artistes, quelques fois avec des artistes qui peuvent être nominés en même temps, mais on n’a pas à choisir". Il a également insinué que les dés "Les Victoires de la musique", qui célébreront leurs 40 ans, étaient pipés. "Le jour où je n’ai pas eu le prix, j’ai chanté 'Lucie' et derrière j’ai fait 30 ans de carrière. Alors que j’ai eu 24 nominations", a-t-il raconté. "C’était pour me faire monter sur scène (les nominations, ndlr). Ils ont truqué le truc", a assuré l'artiste. Thomas Isle lui a alors demandé d'expliquer le fond de sa pensée. "Bien sûr que c’est truqué... Arrêtez... Je sais que c’est truqué donc c’est tout... C’est comme ça. Bon voilà. Mais c’est bien, ça fait une émission, ça fait une cérémonie", lui a répondu Pascal Obispo.

À LIRE AUSSI : "J'espère être un jour une grenouille" : Pierre Garnier ("Star Academy") répond aux attaques de Pascal Obispo, le chanteur rétropédale face à la polémique

Dans la même émission, l’ex-juré de "The Voice" avait souhaité apporter une rectification concernant son coup de gueule contre les artistes de la nouvelle génération et le système qui les faisait monter trop rapidement "au pinacle". Pierre Garnier et Marine, les deux derniers lauréats de la "Star Academy" étaient notamment visés. Au micro de RFM, il avait notamment déclaré au sujet du premier que le public le "glorifie alors qu’il est encore un têtard". "Je voudrais embrasser Pierre Garnier, que j’aime profondément. On est produit par le même producteur et franchement il ne faut pas lire ce qui se raconte dans la presse, enfin pardon, sur les réseaux sociaux. J’aime beaucoup Pierre Garnier", s’était-il rattrapé, alors que ce dernier avait réagi à cette attaque en espérant "devenir une grenouille". Mais les deux hommes n’auront pas l’occasion de se saluer à la Seine Musicale, le vendredi 14 février. 

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