Il n'en garde pas un excellent souvenir. Ce soir, TFX diffusera à 21h05 le film de super-héros "X-Men : Apocalypse", réalisé par Bryan Singer ("Usual Suspects", "Bohemian Rhapsody") et produit par 20th Century Fox. Le blockbuster est porté par le cast principal de la saga "X-Men", relancé en 2011 : James McAvoy, Michael Fassbender, Jennifer Lawrence et Nicholas Hoult. Pour incarner le vilain Apocalypse, ils ont fait appel à Oscar Isaac, connu pour avoir joué dans "Drive", "Star Wars", "Dune" et entre autres "Moon Knight".
Ce long-métrage raconte les origines d'Apocalypse, le tout premier mutant de la Terre. Ce dernier a absorbé de nombreux pouvoirs et est devenu à la fois immortel et invincible. Après un sommeil de plusieurs milliers d'années et désillusionné par le monde qui l'entoure, il décide de réunir de puissants mutants, dont le célèbre Magnéto, afin de faire régner un nouvel ordre.
A sa sortie en 2016, le film avait été descendu par la critique. "Interminable et handicapé par une direction artistique d'une laideur sans nom, le film ne retrouve jamais la pertinence historique, le tempo ou le charme pop de ses deux prédécesseurs", écrit "VSD". "Et en avant pour la surenchère et la bouillie idéologique... Même James McAvoy et Michael Fassbender (...) ont du mal à ne pas être ensevelis sous cette grosse pyramide de mégasuperpouvoirs", critique "Télérama". "Le scénario ne semble avoir été écrit que pour placer un maximum de personnages, tandis que la direction artistique, d'une rare laideur, finit d'enterrer ce petit monde sous des tonnes de gravats numériques mal détourés", estime "Les Inrockuptibles".
Et six ans après la sortie de "X-Men : Apocalypse", en mai dernier, Oscar Isaac a confié dans une interview au "New York Times" la mauvaise expérience qu'il a vécue d'interpréter le méchant du film. "Je ne renie pas le film. Je sais exactement ce que je voulais faire et pourquoi je le faisais", a-t-il débuté. Et d'expliquer : "Vient le moment où j'arrive et où je réalise qu'il y a toutes ces prothèses à mettre. J'ai un costume. Je ne peux pas bouger. Je ne peux voir personne. Tous ces acteurs avec lesquels je voulais travailler, je ne peux même pas les voir". "Il m'arrive encore de penser à cette époque avec tendresse. J'aurais juste aimé que ce soit un meilleur film et qu'ils se soient un peu mieux occupés du personnage, mais ce sont les risques", a-t-il conclu.