Christophe Maé n'aime pas le comportement des chroniqueurs d' "On n'est pas couché" et le fait savoir. Le chanteur originaire de Carpentras annonce ce samedi au Parisien/Aujourd'hui en France qu'il refuse d'aller faire la promo de son dernier album, "Je veux du bonheur", dans l'émission de Laurent Ruquier sur France 2 .
Il explique qu'il n'avait pas "envie de s'asseoir face à des gens qui ont des préjugés". Evoquant sans les nommer les deux chroniqueurs de l'émission, Natacha Polony et Aymeric Caron, Christophe Maé leur reproche de prendre du plaisir à être méchant avec les invités. "Ils se régalent de taper, de ne prendre que le côté négatif" a-t-il ainsi expliqué. Un travers particulièrement vrai concernant les artistes à succès selon lui. "J'ai l'impression qu'ils n'aiment pas les artistes populaires comme moi", a taclé Christophe Maé précisant cependant ne rien avoir contre Laurent Ruquier ni l'émission en général.
Le chanteur a reconnu par ailleurs s'endormir "régulièrement après le long sommaire" fait par Laurent Ruquier au début de l'émission. Christophe Maé a cependant expliqué aimer "voir ce que les chroniqueurs vont dire" et observer la réaction des invités. Evoquant à ce sujet une récente réaction plutôt vive de Jean-Pierre Mocky sur le plateau, Christophe Maé a défendu le réalisateur français. "J'ai vu passer Jean-Pierre Mocky et j'ai compris son énervement. Il passe deux ans de sa vie à faire un film avec peu de moyens et se fait défoncer en deux secondes par un mec qui dit : 'C'est pourri !'" a critiqué le chanteur. Avant de lâcher : "Moi je ne resterai pas cinq heures sur un plateau (...) pour m'en prendre une avant de partir".
Christophe Maé ne semble pas encore prêt à affronter les critiques dans l'émission. "Je ne serais pas à l'aise", a-t-il avancé. L'artiste français a révélé qu'il avait failli accepter une fois l'invitation de Laurent Ruquier. "Un moment, j'étais prêt à y aller. J'avais demandé à ce que les chroniqueurs viennent assister à l'un de mes concerts avant. Mais ils ne sont pas venus...", a-t-il expliqué.