Ça avait été le moment gênant de l'élection de Miss France 2015 samedi soir sur TF1. Alors qu'il ne restait plus que 12 candidates encore en compétition dont la future gagnante, Camille Cerf, Jean-Pierre Foucault en avait profité pour demander à chacune d'entre-elles de se présenter en quelques mots devant les téléspectateurs.
Première à se livrer à cet exercice par définition stressant, Miss Provence. La jeune femme de 21 ans, la voix chevrotante, avait alors commencé à se présenter, évoquant notamment sa passion pour le rugby. Visiblement très intimidée, Anne-Laure Fourmont avait ensuite été totalement destabilisée par une dernière question de Jean-Pierre Foucault sur les motivations de sa candidature au titre de Miss France. Ne trouvant pas ses mots, la pauvre jeune femme avait bredouillé une phrase sans chute sur l''"accélérateur de vie" que représentait selon elle le concours de beauté.
Interrogée aujourd'hui par Var Matin, la jeune femme est revenue sur ce moment douloureux qui a depuis tourné en boucle sur les réseaux sociaux et a même été repris par "Le Zapping" de Canal+. "J'ai eu un bug" a-t-elle simplement résumé. "Normalement quand on n'est plus que douze, il devait simplement nous demander de nous présenter", a-t-elle raconté en évoquant Jean-Pierre Foucault. Et d'expliquer : "Sauf que là, il s'y est repris à trois fois et m'a posé une question qui n'est prévue que pour le moment où on n'est plus que cinq".
Quant à la reprise de la séquence sur Internet, Anne-Laure Fourmont a préféré prendre tout cela avec philosophie. "Franchement, pour l'instant je n'ai pas eu le temps de regarder les réseaux sociaux... Mais il fallait bien un petit bug dans la soirée..." a-t-elle simplement commenté. Malgré tout, Miss Provence ne garde pas un trop mauvais souvenir de sa soirée. "Je pense que je vais rester en contact avec de nombreuses autres miss car on s'est vraiment bien entendues" a-t-elle ainsi confié. Avant de conclure : "On a vécu des moments formidables ensemble... mais aussi des choses pas faciles. Vous n'imaginez pas comme les répétitions sont dures".