Dimanche à 19h dans "Les dessous de l'Ecran" sur RTL, Philippe Robuchon et Benjamin Meffre recevaient Elisabeth Quin, l'animatrice de "28 minutes" sur Arte. Au cours de cet entretien, cette dernière est notamment revenue sur la progression continue de son talk d'access lancé en janvier 2012. Un véritable "pari" d'Arte, de son aveu même, alors que "28 minutes" est programmé face aux 20 Heures de TF1 et France 2.
"Je suis surprise que dans le contexte ultra-concurrentiel, ce pari-là ait cette place-là", a confié Elisabeth Quin. Interrogée sur l'objectif du million de téléspectateur que son émission peut désormais légitimement viser, Elisabeth Quin a précisé que "l'audience n'(était) évidemment pas l'aiguillon premier". Avant d'ajouter : "Mais on est faible, on est humain. Si on pouvait, non pas un soir, mais plusieurs soir de suite, arriver, frôler, caresser ce million, on serait très content. Je ne vais pas vous mentir".
Elisabeth Quin a également assumé les différences de son émission par rapport aux autres programmes diffusés à la même heure, qu'il s'agisse du contenu éditorial, du ton ou du rythme. "Comme on dit dans le porno, '28 minutes', c'est de l'info 'hardcore' !", a-t-elle expliqué avec humour. "Mais on peut faire de l'info 'hardcore' tout en ayant de l'humeur, de l'humour, de l'esprit, enfin on espère", a-t-elle ajouté.
L'animatrice s'est enfin amusée de la ressemblance existant entre son émission et "L'info du vrai" d'Yves Calvi sur Canal+ ou "24h Pujadas" sur LCI. "C'est étrange ! Comme c'est étrange ! Nous en tirons la conclusion que c'est dans les bons moules qu'on fait les nouvelles émissions. Nous sommes passés de jeune émission - qui était un pari invraisemblable et que tout le monde regardait avec condescendance - à une matrice qui donne des idées aux autres. C'est le plus bel hommage indirect qui puisse nous être rendu", a-t-elle expliqué.
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