Elle avait livré un témoignage poignant. Ce lundi 18 novembre, la production "Ça commence aujourd’hui" a annoncé sur les réseaux sociaux la disparition d’Ali Leonardi, 24 ans. "C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès d’Ali. Ali était venue en septembre 2023 nous raconter pourquoi elle avait décidé de renoncer à ses droits parentaux. Elle portait un message fort et si rare, celui du regret maternel. Nous pensons à ses proches", peut-on lire sur le compte officiel de l’émission de France 2 sur le réseau social X.
Dans son livre "Mauvaise mère" (Éd. Fayard), la jeune femme avait expliqué son choix de renoncer à ses droits parentaux. Mère à 19 ans d’une petite fille prénommée Nina, elle avait confié son enfant aux services sociaux dès l’âge d’un an avant de signer les papiers de renoncement trois ans plus tard. Sur le plateau de Faustine Bollaert, elle avait alors expliqué, en pleurs, qu’elle ne regrettait pas sa décision, bien qu’elle en porte la douleur au quotidien. "Elle me manque, mais je sais que c’était la meilleure décision que j’ai pu prendre de ma vie. Mais je ne peux pas dire qu’elle ne me manque pas", avait-elle confié, très émue.
Ali Leonardi avait également décrit l’absence de lien maternel ressenti dès la naissance de sa fille. "Je n’ai jamais voulu être mère. J’avais peur d’être comme ma propre mère, de reproduire des schémas", avait-elle révélé. Le jeune femme vivait avec des troubles psychiques diagnostiqués, parmi lesquels un trouble dissociatif de l’identité, un trouble de la personnalité borderline, un TDAH et une anxiété généralisée. En juillet dernier, elle partageait sur Instagram un message poignant, révélant son combat quotidien : "Pourquoi c’est à nous de tout mettre en œuvre pour survivre ? Je n’ai pas la réponse, mais je sais que quoi qu’il arrive, on ne doit pas lâcher." Elle avait également été victime de maltraitances dans son enfance, un traumatisme qu’elle avait évoqué dans ses apparitions médiatiques et dans son livre.