La fin de Salto est là. Le service de streaming à la française né d'un accord entre TF1, M6 et France Télévisions ferme ses portes ce lundi 27 mars. Puremedias.com fait le point sur ce qu'il faut savoir.
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Salto a officiellement fermé ses portes ce lundi 27 mars au terme de deux années d'existence. Son arrêt avait été acté par ses actionnaires le 15 février dernier après l'échec de la vente.
La spécificité de la plateforme Salto est qu'elle permettait de réunir les contenus de France Télévisions, TF1 et M6. Mais aussi quelques contenus supplémentaires. Dans le cas d'une liquidation de Salto et d'une revente de ses actifs, son catalogue pourrait également être mis en vente. Canal+ ou Amazon pourraient se manifester, comme ils l'ont fait - un temps - pour l'entièreté de la plateforme, avant d'y renoncer. Il semble pourtant difficile d'imaginer ces trois entreprises laisser leurs contenus filer chez leurs concurrents directs. Un point litigieux qui aurait justement fait capoter la vente de Salto.
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La question qui concerne le portefeuille est certainement la deuxième la plus demandée. L'abonnement est déjà résiliable, tous ceux qui ne l'avaient pas fait le 27 mars seront automatiquement désabonnés. Vous ne pourrez plus accéder à votre compte Salto et ne serez plus facturé.
Si un utilisateur a souscrit depuis le site salto.fr par carte bancaire ou Paypal, il sera automatiquement remboursé au prorata du nombre de jours restant à son abonnement, directement sur le moyen de paiement associé à son compte.
Comme toutes les entreprises, Salto était la somme du travail de nombreuses personnes. Environ 42 personnes en temps complet et CDI. Parmi elles, une bonne partie travaillaient auparavant chez les trois actionnaires, et pourraient bien y retourner. Pourtant, contrairement à ce qu'a pu avancer "Satellifax", tous les salariés n'ont pas vocations à être repris. Les groupes n'ont pas la capacité de récupérer des profils déjà très similaires aux leurs, ou trop axés sur le digital. Un certain nombre pourrait tout de même être repêchés, avec pour objectif des chaînes de "limiter la casse sociale".
Le directeur général de Salto, Thomas Follin, pourrait repartir chez M6, d'où il provenait. Selon nos informations, le groupe de Nicolas de Tavernost aimerait récupérer son talent. L'intéressé, lui, étudie toutes les pistes. "Même s'il y a des chances que M6 veuille le récupérer, il est libre d'aller tâter le terrain ailleurs", a précisé à puremedias.com une source bien informée.