Gérard Holtz salue son ami Manuel Valls. Invité de "C à vous" sur France 5, le journaliste sportif de France Télévisions s'est déclaré en faveur du travail le dimanche étendu par la loi Macron. A cette occasion, il a tenu à adresser publiquement son soutien au Premier ministre qui lui a remis en novembre dernier la légion d'honneur. "Je salue le courage de Manuel Valls qui est mon ami", a lancé Gérard Holtz à propos de cette loi.
Interrogé pour savoir s'il avait soutenu le chef du gouvernement au moment du passage de la loi devant l'Assemblée nationale, Gérard Holtz a confié avoir échangé "des textos de temps en temps". Avant de tacler : "Et lui au moins, contrairement à certains patrons de France Télévisions, il me répond dans les 20 secondes qui suivent". Et d'ajouter : "Non, je ne vais pas citer de nom".
Gérard Holtz a ensuite raconté les raisons de cette critique adressée à ses employeurs. "J'ai écrit un deuxième documentaire-fiction qui concerne une femme. La première femme sur le mont Blanc, Marie Paradis, 1808", a expliqué le journaliste sportif. Et d'ajouter : "J'ai tout. J'ai les guides, j'ai les acteurs de ma troupe de théatre. J'ai même François Berléand qui veut bien jouer presque gratuitement. (...) J'ai écrit, j'ai proposé ça. On ne m'a pas répondu pendant plus de trois mois", s'est plaint Gérard Holtz. "Un projet, faut dire non. Il faut savoir dire oui ou non dans la vie. Manuel Valls, lui, qui est très occupé, quand on parle de politique, d'économie ou de violon, il répond tout de suite" a-t-il conclu.
Au cours de cette émission, Gérard Holtz a aussi été interrogé sur les critiques régulières dont il fait l'objet, tout comme le service des sports de France Télévisions en général. Il a ainsi avoué que ces critiques le touchaient. "Je pense qu'on ne nous pardonne rien à France Télévisions. Beaucoup plus que les autres, on est sous les feux de la critique", a-t-il estimé. "Globalement, quand on fait quelque chose de bien, on n'en parle pas. Et dès qu'on fait quelque chose, un mot de travers, une image qui n'arrive pas, boom on prend des critiques parce que nous sommes une télévision nationale, publique", a-t-il simplement commenté.
Anne-Elisabeth Lemoine a ensuite questionné le journaliste sportif sur un article très critique paru sur lui l'été dernier dans "La Libre Belgique". Le quotidien accusait notamment Gérard Holtz de "chauvinisme excessif" lors de sa couverture du Tour de France. "C'était légèrement exagéré. C'était carrément de la haine décalée", a estimé le journaliste sportif. "On fait des métiers publics. Donc oui, bien sûr, à la critique. Je l'ai toujours dit. Mais qu'est-ce que c'est que ces attaques personnelles ?", a commenté le journaliste.