Gérard Lanvin n'a pas sa langue dans sa poche ! En plein travail de promotion autour de son prochain film "Amitiés sincères", le comédien à la gouaille légendaire n'hésite pas à dire précisement tout ce qu'il pense quand il passe sur les plateaux de télé. A l'instar de celui du "Grand journal" de Canal+ la semaine dernière, où il a défendu l'exil fiscal de Gérard Depardieu, l'acteur de "Marche à l'ombre" aux côtés de Michel Blanc était hier l'invité de Michel Drucker sur le plateau de "Vivement dimanche". Après avoir évoqué le film dans lequel il partage l'affiche avec Zabou Breitman et Jean-Hugues Anglade, Gérard Lanvin a brusquement jugé qu'il était l'heure de "régler des comptes".
L'incident est survenu alors que l'animateur du rendez-vous dominical de France 2 souhaitait revenir sur son interprétation de Charlie Bauer dans le film "Mesrine". Pour le rôle, Gérard Lanvin avait pris l'accent du sud de la France. "Je vais regler des comptes là, juste deux secondes" a-t-il tranché, introduction peu amicale pour s'adresser à "tous les crétins et les cons qui m'ont accusé d'être ridicule avec cet accent". Lanvin, face caméra, lâche alors "J'emmerde tous les cons qui m'ont chié dessus" avant d'embrayer, sous les applaudissements amusés du public "J'emmerde ces connards de journalistes, qui s'amusent à nous chier dessus".
En roue libre, le comédien à la langue bien pendue ne s'arrête décidément plus. Revenant sur son interprétation d'un autre truand, Edmond Vidal dit "Momon", dans le film "Les Lyonnais" d'Olivier Marchal, il s'en prend à "un espèce de playboy sur LCI" dont il rapporte les propos. Le critique en prend alors pour son grade : "Ce mec aurait peut-être aimé faire le métier d'acteur, mais il faut des couilles pour cela", commence-t-il pour s'échauffer. Puis il le cite, "Lanvin joue comme au théâtre". Celui-ci soumet alors "qu'il aille voir Momon Vidal, il lui dira ce qu'il en pense". Regard de défi à la caméra, salut de la main, puis ce doigt d'honneur si inattendu.