La petite blague qui n'est pas passée. Après une petite pique lancée aux habitants de Montbéliard lors de la diffusion du spectacle "Tout sur Jamel" le 20 décembre dernier sur M6, Jamel Debbouze a tenu à présenter ses excuses aux personnes qui ont été choquées. Dans un message posté sur son compte Facebook, l'humoriste a d'abord tenu à remercier "ceux qui sont venus au Zénith et ceux qui ont regardé le spectacle à la télé".
"Et toutes mes excuses à Montbéliard, vous n'êtes pas moches, je change de nom de ville chaque soir" a ajouté Jamel Debbouze avant de souhaiter de "joyeuses fêtes" à ses 1,5 million de fans sur Facebook. Lors de son spectacle, l'humoriste avait lâché, sur le ton de la plaisanterie : "Ils sont moches les gens à Montbéliard. Là, ils me regardent en direct. Quand j'y ai été, je me suis dit le nuage de Fukushima, il s'est arrêté au centre-ville. Il s'est passé quoi là-bas ? J'y ai de la famille en plus. Montbéliard, si vous m'écoutez, j'ai rien à vous dire".
Une petite blague qui n'avait pas fait rire Françoise Jeanparis, journaliste pour L'Est Républicain. Dans une tribune publiée dans le quotidien, elle s'en prenait à Jamel Debbouze. "Il y a ceux qui en rigolent. Et ceux qui ne trouvent pas ça drôle du tout. Ceux qui disent 'c'est un humoriste. Il faut prendre ses paroles sarcastiques au 200e degré' et les autres qui ripostent : 'même au 500e, c'est dur à avaler..." avait-elle débuté, évoquant "l'affaire qui agace, grattouille, irrite aux entournures les gens d'ici".
"Dire à Paris, devant des milliers de spectateurs scotchés à l'écran de télé, que les gens de Montbéliard sont moches comme des poux, là ça énerve carrément les Trissus" s'agaçait la journaliste. "Sûr que ça casse un peu l'image d'une ville qui dépense pas mal d'argent (jusqu'à Paris), pour faire la promo de 'Montbéliard cité des Lumières'" lâchait Françoise Jeanparis avant de conclure : "Maintenant, qui aime bien châtie bien. À sa façon, le décapant Jamel adressait une pensée aux Montbéliardais. On ne va pas en faire un litre de lait caillé hein...".