Jusqu'à l'élection présidentielle, retrouvez sur puremedias.com "Le Journal de Campagne" en partenariat avec i-TELE. Déclarations chocs, débats d'idées, coups tordus, décryptage de la stratégie de communication des ministres et des candidats : vous saurez tout en moins de quatre minutes sur l'actualité politique du jour.
Par Céline DAUGENET (i-TELE)
Hier, distancée dans certains sondages par Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen n'hésitait pas à surfer sur l'affaire Merah pour relancer sa campagne... Ce matin, majorité et opposition se sont retrouvées pour fustiger ses propos et cet amalgame. La finesse, l'intelligence, et la délicatesse, en même temps, c'était loin d'être la priorité de ce début de semaine politique. En fait, après avoir observé une courte trêve dans la campagne, aujourd'hui tout le monde s'est un peu lâché...
En meeting à Ormes dans le Loiret, Nicolas Sarkozy n'a par exemple pris aucunes pincettes pour charger François Hollande et Eva Joly. Après avoir ironisé sur les lois anti que le candidat socialiste a toujours refusé de voter dans un premier temps, le président candidat s'est de nouveau moqué de l'accord électoral qui lie le PS et les Verts et qui prévoit la fermeture de 24 des 58 réacteurs atomiques français.
Les écologistes eux aussi n'ont pas non plus vraiment cherché à jouer la carte de la modération. Agacée d'avoir à commenter la "règle verte" que prône Jean-Luc Mélenchon, Cécile Duflot a en effet contre-attaquer en s'en prenant à l'ultra personnalisation dont le candidat du Front de gauche fait l'objet....
Demain à l'exception de François hollande qui se contentera d'un déplacement à Boulogne sur Mer, la plupart des candidats seront en meeting. Qu'il s'agisse de Nathalie Arthaud à Limoges, de François Bayrou à Besançon, ou de Jean-Luc Mélenchon à Lille. Si l'on ignore tout du contenu de leur discours, en déplacement à la Baule puis à Nantes, Nicolas sarkozy devra lui à coup sûr s'expliquer sur une petite phrase qui depuis ce matin fait couler beaucoup d'encre.
En décrivant sur l'antenne de France Info, deux des trois soldats tués par Mohamed Merah comme je cite des musulmans en tout cas d'apparence, le président candidat s'est en effet retrouvé au coeur d'une polémique, l'opposition s'indignant de tels propos.