Jean-Louis Borloo était aujourd'hui l'invité du "Supplément politique" de Maïtena Biraben sur Canal+. Au cours de l'émission, il est notamment revenu sur sa caricature dans les médias en alcoolique. "C'est vachement bien les caricatures. C'est marrant une fois, deux fois, dix fois" a expliqué en préambule le président de l'UDI. "Sauf que quand on fait croire que quelqu'un est malade, il y a juste un moment, au bout de cinq, six, sept, huit ans d'humour où on peut peut-être passer à autre chose, juste être un peu plus respectueux". "C'est un manque de respect pour vous ?" a alors relancé Maïtena Biraben. "Oui je trouve" a répondu Jean-Louis Boorlo, invitant par la suite les médias à trouver chez lui de vrais "défauts" à caricaturer.
Au coeur de la critique de l'homme politique, "Les Guignols de l'info" de Canal+ qui ont fait de l'alcoolisme, le trait caractéristique du personnage de Jean-Louis Borloo dans leur émission. L'homme a d'ailleurs révélé sur le plateau du "Supplément" qu'il refusait depuis lors d'aller dans les émissions de Canal+ à cause de ce personnage. "C'est uniquement parce que c'est vous que je suis venu", a-t-il ainsi expliqué à Maïtena Biraben.
Dans le reportage que lui consacrait "Le Supplément" et dans lequel il apparaissait, Jean-Louis Borloo avait même été encore plus catégorique au sujet de cet caricature en alcoolique répandu par "Les Guignols" mais aussi par l'humoriste Nicolas Canteloup sur Europe 1. "C'est extrêmement blessant" avait-t-il ainsi confié au cours de la séquence.
Plus globalement, Jean-Louis Borloo s'est montré très critique envers les médias et les journalistes tout au long de l'émission. L'homme politique semble entretenir avec eux un rapport très méfiant, déclarant ne pas être "un bon client" pour eux. Trouvant ainsi "affligeant" le reportage qui lui a été consacré par "Le Supplément", il a estimé que la presse politique était "une presse de cour qui déteste, qui adule, et qui raconte en fait pour l'essentiel les bruits de couloirs de la cour mais assez peu les vrais sujets". puremedias.com vous propose de revoir cette séquence à partir de 1min39.