Interview
Jean-Pierre Pernaut : "Le '13 Heures' de TF1 est le JT le plus jeune du PAF"
Publié le 22 février 2018 à 10:37
Par Benjamin Meffre
Le présentateur du "13 Heures" fête aujourd'hui ses 30 ans à la tête d'un JT aux 40% de part d'audience.
Jean-Pierre Pernaut Jean-Pierre Pernaut© JULIEN CAUVIN / TF1
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Comme si la TNT et les nouveaux usages n'avaient jamais existé... A 68 ans, Jean-Pierre Pernaut s'apprête aujourd'hui à fêter ses trente ans à la tête du "13 Heures" de TF1. Juché sur ses 40% de part d'audience dignes du grand TF1 des années 1990-2000, le journaliste fait désormais figure de véritable totem du PAF, à une époque où les animateurs passent et trépassent aussi vite qu'ils ont surgi. Souvent raillée mais jamais déboulonnée, la statue du commandeur Pernaut s'est confiée sans langue de bois sur l'exceptionnelle longévité de son "13 Heures", sa conception singulière de l'information et la place particulière qu'il occupe chez des téléspectateurs en manque de repères.

Propos recueillis par Benjamin Meffre.

puremedias.com : Vous avez animé votre premier "13 Heures" le 22 février 1988. Ce mois-là, Mikhaïl Gorbatchev annonçait que l'URSS allait retirer ses troupes d'Afghanistan, François Mitterrand s'apprêtait à se représenter pour un deuxième septennat et Ronald Reagan attaquait sa dernière année de mandat à la tête des Etats-Unis. Est-ce qu'à l'heure des tweets de Donald Trump et de la "start-up nation" macronienne, vous vous sentez toujours aussi à l'aise avec l'actu ?
Jean-Pierre Pernaut : Je suis toujours à l'aise avec l'actualité ! C'est la base de mon métier ! Un journal, cela raconte la vie et la vie, c'est une actualité que l'on choisit parmi des dizaines de milliers d'informations qui nous parviennent de partout. On a réussi à 13h à mettre en place une formule qui va vers la proximité grâce à un réseau de correspondants en régions que j'ai créé. Cela n'existait pas en 1988 pour un JT national ! Aujourd'hui, nous avons 19 bureaux en régions et 150 journalistes !

Avec moins d'actualité institutionnelle du coup ?
L'idée est d'être au plus près de l'actualité, c'est à dire de la vie des gens selon nous. Ce n'est pas forcément l'actualité institutionnelle mais elle peut l'être aussi à certains moments, comme lors des campagnes présidentielles - j'en ai vécues six -, ou des grands évènements de l'actualité internationale. Nous avons a été au plus près d'elle depuis 30 ans, de la chute du mur de Berlin au World Trade Center, en passant par la guerre contre Daesh en Syrie et en Irak. Tous ces évènements ont donné lieu à des éditions spéciales du "13 Heures". C'est un JT très souple, basé sur les régions, mais avec énormément de journaux à caractère international. Certains journalistes étrangers disent même que le "13 Heures" de TF1 diffuse davantage de reportages sur l'étranger que les autres éditions...

Cette décision en 1988 de "régionaliser" votre "13 Heures", elle venait du constat que ce ne sont pas des Parisiens devant la télévision à cette heure-là ?
Quand je suis arrivé, l'audience du "13 Heures" de France 2, présenté à l'époque par William Leymergie et Patricia Charnelet, avait devancé celui d'Yves Mourousi et Marie-Laure Augry. C'est pour cela que TF1 a décidé de changer la présentation du "13 Heures" et sa formule. Moi, j'ai eu carte blanche. C'est vrai qu'à l'époque, le public était constitué de gens qui rentraient chez eux à midi, donc essentiellement des retraités et des femmes vivant à la campagne et déjeunant chez elles.

Au fil du temps, cela a complètement évolué avec un journal qui est aujourd'hui le plus jeune du PAF avec 32% de part de marché sur les 25-49 ans. Ce journal reste très fort sur les seniors mais se rajeunit parce qu'aujourd'hui, de plus en plus de gens rentrent déjeuner chez eux du fait des problèmes de pouvoir d'achat et d'emploi. Je pense par ailleurs qu'il y a un intérêt des jeunes pour des reportages concrets sur leur vie, leurs préoccupations. Ils sont aussi intéressés par la partie "magazine" du journal, celle qui expose les traditions de ce pays, les beaux métiers qu'on disait autrefois en voie de disparition et qui sont devenus des métiers d'art.

"Quand BFM consacre 24 heures au coup de couteau de Nabilla, on peut se demander si cela intéresse les gens" Jean-Pierre Pernaut

Pensez-vous que le parisianisme de certains journalistes peut expliquer la désaffection des Français pour les médias d'information ?
Il n'y a pas de désaffection. Les grands piliers de l'audience des grandes chaînes comme TF1 ou France 2 restent les "13 Heures" et les "20 Heures". Il n'y a pas de désaffection pour les journaux, en particulier du côté de TF1, avec deux JT qui sont respectivement le premier et deuxième en audience en Europe.

Certes, mais on reproche souvent aux journaux d'être trop éloignés des préoccupations des gens...
Oui mais je pense qu'à TF1, nous en sommes moins éloignés que d'autres et c'est grâce à ce réseau de correspondants, une rédaction qui veut expliquer des infos concrètes aux Français, cette volonté d'être proche des préoccupations des gens. En revanche, il y a peut-être aujourd'hui une méfiance à l'égard des chaînes d'info. Je me rappelle de BFMTV qui a consacré 24 heures au "coup de couteau de Nabilla" ou là, 72 heures d'antenne à Laurent Wauquiez - c'est pratiquement du non-stop depuis trois jours (l'interview a été réalisée mercredi 21 février, ndlr). Là, on peut se poser des questions : est-ce que cela intéresse les gens, est-ce que cela les concerne ? Quoiqu'il en soit, les gens qui sont passionnés par cela sont sur les chaînes info. Cela ne retire rien à la crédibilité des journaux des grandes chaînes, au contraire ! On vient se poser un peu : qu'est-ce qui est important ou pas ? Et ce qui est important, on le retrouve dans les "13 Heures" et "20 Heures" de TF1.

"L'affaire Hortefeux, c'était une fausse attaque et je n'y suis pas allé" Jean-Pierre Pernaut

Vous parlez de Laurent Wauquiez. Vous n'avez pas traité ses propos dévoilés par "Quotidien" dans votre "13 Heures". Est-ce parce qu'ils ont été recueillis sans l'assentiment de leur auteur ?
Oui, je n'aime pas ça. On ne l'a jamais fait dans le "13 Heures". Et puis cela ne correspond pas à ma ligne éditoriale. Depuis 30 ans, je ne suis jamais tombé dans ce que je vais appeler "les pièges de l'information politicienne", des querelles internes de parti, des petites phrases... Je ne rentre pas là-dedans quels que soient les partis. Je m'intéresse aux évènements politiques quand il y en a. Aujourd'hui (le 21 février, ndlr), il y a un plan du gouvernement sur les réfugiés. Bien sûr, on va le traiter dans le journal de "13 Heures", avec le regard des Français que cela concerne et des réfugiés. On est dans le concret, qui correspond à des mesures.

Dans l'actualité politique par exemple, j'ai abordé rapidement l'élection de Laurent Wauquiez à la tête de Les Républicains en décembre dernier. On a dû faire 40 secondes dessus. De la même manière, je ne vais pas m'intéresser aux querelles en ce moment au parti socialiste pour savoir qui va être candidat à sa direction. On verra bien. Je traiterai ça quand ça se fera. Et les petites phrases, les polémiques - il y en a tout le temps - m'intéressent peu. Je me rappelle de l'affaire Hortefeux*. On m'a reproché de ne pas l'avoir abordée. Les gens qui en ont parlé pendant des heures ont abordé en cinq secondes le non-lieu qu'il y a eu dans cette histoire, car il n'y avait pas d'histoire. C'était une fausse attaque et je ne suis pas allé dans cette fausse attaque.

"Quand il fait beau, je suis désolé, c'est aussi une information !" Jean-Pierre Pernaut

Beaucoup ont aussi critiqué pendant longtemps votre hiérarchie de l'info comme lorsque vous ouvrez votre JT avec la neige. Aujourd'hui, force est de constater que tous les journaux "ouvrent" sur la neige, cherchent à faire "du concernant" comme on dit, de la proximité. C'est une forme de triomphe pour vous ?
Non, ce n'est pas un triomphe. Je pense que c'est normal. Il est normal que les médias aujourd'hui s'intéressent à la vie des gens et à leurs préoccupations. Quand il fait beau, je suis désolé, c'est aussi une information et ça raconte la vie des gens ! En revanche, les gens qui connaissent le "13 Heures" savent que jamais il n'y a eu un évènement important précédé par la météo. Jamais ! Vous savez, quand on ouvre les volets le matin, chez soi, s'il y a quelque chose de gravissime, on ne fait pas gaffe au temps, à la météo. S'il n'y a pas quelque chose de gravissime, on regarde d'abord le temps qu'il fait. On se réveille et on se dit : 'Tiens, il fait beau ce matin !'. C'est pareil dans l'actualité. Les gens savent que si je commence par la météo, c'est qu'il n'y a rien de gravissime dans l'actualité.

Autre critique, sur la partie magazine de votre JT montrant les commerçants et les artisans. Une partie des gens ont dit : "Bravo, vous mettez à l'honneur un patrimoine menacé". D'autres, au contraire, ont affirmé que vous montriez une France figée...
Oui et ils se trompaient ! Ils disaient aussi : "une France du passé" notamment. Ce sont généralement des gens enfermés dans leurs bureaux et à Paris. Ils ont d'ailleurs arrêté de critiquer car ils se sont rendus compte que cela ne servait à rien car je ne travaille pas pour eux mais pour les téléspectateurs. Quand je suis arrivé il y a 30 ans, on parlait des artisans en voie de disparition. Je sors toujours cet exemple d'un vieux charron qui était en larmes parce que son atelier fermait. On montrait un métier en voie de disparition. On est retourné le voir 10 ans plus tard. Le mec était heureux, avec des apprentis partout, et des roues en bois par dizaines. Il a été sauvé par la mode des courses d'attelage. On s'est aperçu au fil des années qu'à force de montrer ces métiers et ces artisans, cela a attiré de plus en plus de jeunes. Je suis content d'avoir participé à cette évolution.

"Avant que j'arrive, les journalistes parisiens mettaient un casque de brousse et des bottes pour passer le périphérique" Jean-Pierre Pernaut

Votre JT est aussi un des rares où l'on entend des accents...
Oui ! C'était très lisse avant. Il y a les accents des journalistes mais surtout ceux des gens qu'on interroge. Avant, on n'entendait pas les accents parce que tous les reportages étaient tournés dans un rayon de 500 mètres autour de Cognacq-Jay (rue qui accueillait le siège de l'ORTF, ndlr). On ne bougeait pas. Avant que j'arrive, les journalistes parisiens mettaient un casque de brousse et des bottes pour passer le périphérique. On n'allait pas dehors, sauf au festival de Cannes et d'Avoriaz, comme le faisait Yves Mourousi... Je le dis à chaque fois parce que c'était vrai ! Notre réseau de correspondants nous permet d'être avec des Gascons, des Ch'tis, des Alsaciens, des Bretons, des Corses... Forcément, on entend du coup ces accents et on voit vivre la France. J'essaye de faire un journal national, Paris étant l'une des régions de la France (rires).

Est-ce que vos 40% de PDA vous protègent de tout ?
Non, les résultats d'audience sont juste une satisfaction pour notre équipe, à laquelle j'associe Jacques Legros, mon remplaçant depuis 20 ans. Une satisfaction d'avoir un journal qui attire un maximum de gens. Mais nous ne sommes pas protégés. L'audience n'est que la reconnaissance d'un travail.

On a cependant l'impression que vous êtes l'un des rares présentateurs de JT capable de dire ce qu'il pense, d'exprimer sa subjectivité, y compris dans son "13 Heures"...
Non, ce n'est pas de la subjectivité ! Comme je vous l'ai dit, le "13 Heures" raconte la vie. Et ce journal, j'essaye de le vivre. Je ne suis pas un lecteur de dépêches ! Les gens qui n'aiment pas ce JT peuvent regarder 200 autres chaînes ! Je n'impose rien à personne ! Après, il y a de temps en temps des réflexions de bon sens qui me viennent à l'esprit en regardant un reportage. Ce sont des réflexions que se font des millions de gens, et que j'exprime parfois, aussi. Elles ne sont jamais bien méchantes et viennent dans l'improvisation. Ca tient aussi au fait que je n'utilise pas de téléprompteur - j'ai appris cela d'Yves Mourousi -, donc j'improvise énormément de choses. Je suis naturel à l'antenne.

"Jamais il n'y a eu d'intervention des PDG de TF1 sur l'information" Jean-Pierre Pernaut

Gilles Pélisson est votre troisième patron après Patrick Le Lay et Nonce Paolini. Qu'a-t-il de différent des autres ?
Ils sont bien évidemment tous différents. TF1 est une entreprise très stable. Trois patrons en trente ans, ce n'est pas beaucoup. Plutôt que leurs différences, je vais parler de leur point commun. C'est de respecter une règle de base établie par Francis Bouygues quand TF1 a été privatisée. A cette époque, Francis Bouygues a dit qu'il n'y avait pas de grande chaîne de télévision dans le monde sans une information puissante. Et pour qu'il y ait une information puissante, il fallait qu'elle soit indépendante, notamment de la publicité. Il y a donc eu une sorte de cloche posée sur l'information par Francis Bouygues, maintenue par Martin Bouygues et par les trois présidents de TF1. Jamais il n'y a eu d'intervention des présidents sur l'information, pour des raisons publicitaires ou autres. L'info est indépendante. Jamais, on ne m'a empêché de faire un reportage sur un sujet pour le "13 Heures". Et c'est cette indépendance qui fait la crédibilité de l'information. C'est le point commun de tous ces patrons de TF1.

Nicolas de Tavernost, le patron de M6 a interdit votre venue sur RTL** pour évoquer les 30 ans de votre JT. Ca vous inspire quoi ?
Rien ! C'est un problème interne à RTL. Ca ne m'inspire rien du tout.

Au "Figaro" mercredi, le patron de M6 a expliqué que votre venue sur RTL mettait en cause les intérêts de son groupe et qu'il trouvait "normal" de ne pas faire de vous une star au moment ou "Le 12.45" de M6 vous "grappille des parts de marché"...
Non, ils en perdent un peu cette année. Je crois que leur perte de part d'audience explique d'ailleurs peut-être sa réaction... Mais je respecte beaucoup Nicolas de Tavernost et encore une fois, c'est un problème interne à RTL et je ne veux pas m'emmêler.

"Il serait normal que TF1 puisse faire de la promotion croisée pour LCI" Jean-Pierre Pernaut

Outre le "13 Heures", vous êtes également sur LCI. Est-ce que vous espérez un jour pouvoir faire la promotion de la chaîne info dans votre "13 Heures" ?
Je pense que ce serait normal, comme France Télé, que TF1 puisse le faire. Mais ça, c'est au CSA de le décider. Cela serait normal qu'il y ait les mêmes règles pour tout le monde.

Voyez-vous Pascale de la Tour du Pin, la matinalière de LCI, vous remplacer un jour ?
Je ne sais pas. Vous savez, il y a plein de journalistes qui peuvent un jour présenter le "13 Heures". Pascale en fait partie. Pourquoi pas ? Dans 20 ans, quand j'arrêterai... peut-être... (rires).

"Un petit mot de la bourse pour finir", comme vous diriez, Jean-Pierre Pernaut. Votre action affiche 6.000 JT au compteur. Jusqu'où va-t-elle monter ?
Je ne sais pas. Je n'ai pas de plan de carrière. Dans ce genre de métier, on ne peut pas en avoir. Tout ceux qui ont fait des plans de carrière ne les ont pas tenus car cela ne dépend pas de nous. Ca dépend de la pêche qu'on a à faire ce métier, de la confiance de son patron et de celle des téléspectateurs. Ce sont les trois ingrédients. Là, j'ai la pêche mais est-ce que je l'aurai dans huit jours, je n'en sais rien ! Vous m'auriez posé la question il y a 30 ans, je vous aurais dit la même chose...

"Ca fait 18 ans que mes parents m'obligent à vous regarder tous les jours" Grégory Lemarchal

Est-ce qu'après trois décennies de "13 Heures", vous vous considérez comme un totem, comme le Tour de France ou Michel Drucker ?
Non, il n'y a pas de totem !

Après tout ce temps, quoi que vous en disiez, vous faites malgré tout partie de la vie des gens, qu'ils vous aiment ou ne vous aiment pas d'ailleurs !
Je me rappelle de Grégory Lemarchal, dans les coulisses de la "Star Ac'" qui, à 18 ans me dit : "Monsieur Pernaut, je suis content de vous voir. Ca fait 18 ans que mes parents m'obligent à vous regarder tous les jours" (Rires). C'est aussi pour cela que le journal s'est rajeuni. Pas mal de jeunes ont été amenés à regarder le "13 Heures" par leurs parents et se sont intéressés à cette vision de l'actualité moins institutionnelle. Ils ont la liberté de choisir un journal, nous de respecter les gens qui le regardent, et de se dire que cette France qu'on montre est la vraie.

* Filmé à son insu, le ministre de Nicolas Sarkozy avait été accusé d'avoir tenu des propos racistes à l'égard d'un militant lors de l'université d'été 2009 de l'UMP.
** Que M6 a racheté l'année dernière.

Invitée de #QHM hier, Anne-Claire Coudray a livré sa vision de la longévité exceptionnelle de Jean-Pierre Pernaut :

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