Clash
Jean Roucas, "un traître" et un "has been" pour Guy Bedos
Publié le 17 septembre 2013 à 15:53
Par Benjamin Meffre | Journaliste
Passionné par les médias, l’économie et la politique, Benjamin est rédacteur en chef de puremedias.com dont il a intégré la rédaction en 2013.
L'humoriste de gauche, Guy Bedos, a sévèrement attaqué aujourd'hui Jean Roucas après l'annonce ce week-end de son ralliement à Marine Le Pen.
Guy Bedos craint l'arrivée du fascisme en France Guy Bedos craint l'arrivée du fascisme en France© Abaca
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Le récent soutien apporté par Jean Roucas à Marine Le Pen n'en finit pas d'agiter la sphère politico-médiatique. A Marseille le week-end dernier, l'ancien humoriste du "Bébête show" est venu officialiser son ralliement à la leader frontiste lors des universités d'été du Front National. A cette occasion, l'ancien participant de "Première Compagnie" sur TF1 en 2005 a annoncé aux journalistes présents son intention de voter Marine Le Pen en 2017. : "Elle seule dit la vérité, j'ai grandi à Marseille et ça n'est plus possible !" a-t-il fait valoir pour justifier sa décision.

Depuis, les réactions ont été nombreuses et souvent vives. Guy Bedos vient aujourd'hui de livrer la sienne. Dans une tribune publiée sur le "Huffington Post", l'humoriste de gauche n'est pas tendre avec son ancien confrère. "Franchement, je ne pensais jamais à Jean Roucas. Je croyais même qu'il était mort, c'est dire !" explique-t-il en préambule. Guy Bedos atient ensuite à relativiser l'importance de l'évènement avec une certaine dose de mépris. "Il ne faudrait pas en faire trop" a-t-il conseillé. Après tout, ce n'est qu'un has been. Un "humoriste" oublié tout aussi démodé que Collaro. Mais bon, j'en ai connu bien d'autres des traîtres".

"Une farce"

Dans sa tribune au vitriol, l'humoriste s'en prend également aux autres personnalités publiques ayant affiché récemment leur proximité avec Marine Le Pen. Il a ainsi dénoncé les comportements du journaliste Robert Ménard et de l'avocat Gilbert Collard devenus selon lui "des traîtres" après s'être rapprochés du FN par "manque de reconnaissance". Qualifiant de "farce" tous ces ralliements, l'acteur de "Un éléphant ça trompe énormément" a surtout voulu alerter sur le "contexte" politique actuel jugé "bien plus grave". "Nous connaissons la même situation que celle qui a porté les fascimes au pouvoir" a ainsi mis en garde l'humoriste, annonçant, à cette occasion, son intention de quitter la France en cas d'arrivée au pouvoir du FN.

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