Demain matin, "Closer" publie 7 pages de photos sur la liaison supposée entre François Hollande et Julie Gayet. Les rumeurs sur la relation entre le président de la République et l'actrice sont nées il y a plusieurs mois sur internet, et leur médiatisation a été accelérée par l'entourage de la comédienne...
En 2012, Julie Gayet s'engage dans la campagne de François Hollande. Soutien officiel du candidat, elle participe à un clip de campagne. Face caméra, la comédienne raconte sa première rencontre, lors d'un déjeuner "informel" à côté de la maison de la Radio avec le futur président de la République. Elle décrit un homme "humble", "formidable" et "vraiment à l'écoute". L'actrice vue récemment dans le film "Quai d'Orsay" de Bertrand Tavernier se dit "très impressionnée" par "la force d'orateur" qu'il a démontré lors de son discours d'investiture.
Le jeudi 28 mars 2013, l'actrice de 41 ans porte plainte contre X pour "atteinte à l'intimité de la vie privée". Son avocat, Vincent Tolédano, transmet un communiqué à l'AFP pour expliquer les raisons de la poursuite : "La comédienne Julie Gayet, dont je suis l'avocat, a chargé mon cabinet de poursuivre sur le plan judiciaire la diffusion de la rumeur colportée sur internet qui lui prête sans aucun fondement une relation sentimentale avec le président de la République.". "Elle entend que soit respectée sa vie privée et familiale, rien ne justifiant sa mise en cause", ajoute son avocat. Selon l'AFP, la plainte vise "un blog".
Selon Voici, le site internet dreuz.info, qui se décrit comme "francophone, chrétien, néo-conservateur et pro-israélien" avait relayé cette information quelques jours plus tôt, avant de supprimer son article. Si aucun site sérieux n'a évoqué ce qu'elle qualifie elle-même de "rumeur", la plainte permet à tous les médias de la reprendre sous un angle judiciaire. Ce qui permet à la rumeur dont personne ne parlait de se propager à la vitesse de l'éclair. Quelques jours plus tard, Stéphane Guillon se moque de sa consoeur sur son compte Twitter en écrivant :
J'viens de tourner 2 mois avec Julie Gayet et j'peux vous assurer que F Hollande a tjs été discret et très gentil avec l'équipe, normal quoi
- Stéphane Guillon (@stephaneguillon) 28 Mars 2013
Le 16 décembre dernier, Antoine de Caunes recevait, sur le plateau du "Grand Journal de Canal+", Julie Gayet ainsi que Stéphane Guillon et Pierre Richard, tous les trois à l'affiche des "Âmes de papier" de Vincent Lannoo, sorti le 25 décembre dernier. Alors que plus personne ne parle de la "rumeur", Stéphane Guillon a un rictus nerveux lorsqu'Antoine de Caunes évoque François Hollande.
"Et vous Julie, vous avez soutenu la candidature de François Hollande au moment de l'élection présidentielle, je voulais savoir où vous en êtes aujourd'hui", demande l'air de rien le présentateur. Stéphane Guillon est pris immédiatement d'un fou rire. La comédienne mal à l'aise appelle les téléspectateurs à s'inscrire sur les listes électorales et réaffirme son soutien à Anne Hidalgo.
"Pourquoi ça vous fait rire, Stéphane ?" demande alors Antoine de Caunes à Stéphane Guillon. "Non non non non moi je... c'est... rien. C'est vous qui avez commencé", bafouille l'humoriste. Après un petit moment de flottement, l'acteur lâche : "(François Hollande, ndlr) venait sur le tournage, il aime beaucoup le film. Le président aime le film ! Sa femme beaucoup moins !". Il éclate ensuite de rire, Julie Gayet affiche un sourire crispé.
Samedi 21 décembre, Stéphane Guillon dédramatise la séquence du "Grand Journal" sur le plateau de "Salut les Terriens". Titillé par Thierry Ardisson, l'humoriste dément toute liaison entre Julie Gayet et François Hollande : "Il ne se passe rien, si c'était vrai on n'en plaisanterait pas" explique l'acteur. A Thierry Ardisson qui lui fait remarquer qu'au contraire en plaisanter serait "assez malin", Guillon répond sans rire : "Si j'étais au courant de quelque chose je n'aurais jamais plaisanté là-dessus".
Vendredi 10 janvier 2014, l'hebdomadaire Closer publie 7 pages de photos où on voit François Hollande rejoindre le domicile de Julie Gayet "où le président a pris l'habitude de passer la nuit" écrit l'hebdomadaire.