Tomer Sisley ne fait pas toujours recette sur TF1. Le comédien qui incarne la série à succès "Balthazar" sur cette même chaîne faisait partie des rôles principaux de la mini-série "Une mère parfaite" aux côtés de Julie Gayet. Une série en quatre épisodes produite par Quad Drama ("Le bazar de la charité") et adaptée du roman "The Perfect Mother" de Nina Darnton.
Julie Gayet incarnait ici Hélène Berg, une mère de famille épanouie vivant à Berlin. Son quotidien allait basculer lorsque sa fille Anya (Eden Doucourant), étudiante à Paris, était suspectée du meurtre d'un riche héritier. Hélène se déplaçait aussitôt dans la capitale tandis que son mari chirurgien, Mathias (Andreas Pietschmann) restait à Berlin pour s'occuper de leur fils qui devait passer le bac. Sur place, Hélène retrouvait un amour de jeunesse, Vincent (Tomer Sisley), avocat, pour l'aider dans son combat. Mais la mère de famille était loin de se douter que toutes ses certitudes, notamment sur sa fille, étaient sur le point de vaciller.
Sur TF1, "Une mère parfaite" a connu un lancement avorté en septembre dernier. Suite au décès de Jean-Paul Belmondo et à la soirée hommage qui lui avait été dédiée, la chaîne avait décidé de repousser sine die sa nouveauté afin de diffuser sa série "Une affaire française", sur l'affaire du petit Grégory, à la date prévue.
C'est donc jeudi dernier que les téléspectateurs ont enfin pu découvrir la fiction, qui s'est emparée du leadership sur l'ensemble du public sur ses deux semaines de diffusion. En moyenne et en audience veille, "Une mère parfaite" a été regardée selon Médiamétrie par 3,61 millions de téléspectateurs, pour une part de marché de 18,5% sur le public âgé de 4 ans et plus et de seulement 16,2% sur la principale cible commerciale. A titre indicatif, la première chaîne a rassemblé en moyenne 22,6% des ménagères au mois d'avril.
Un bilan d'autant plus décevant sur les FRDA-50 que le principal concurrent sur cet indicateur, M6, a proposé ces deux dernières semaines deux matchs de football avec les demi-finales de l'UEFA Europa Conference League, qui rassemblent en règle générale un public davantage masculin.