On connaissait le terme "Footix" désignant les néophytes du ballon rond qui se sont pris de passion pour le football pendant la Coupe du monde 1998. Cet été 2024, les Français ont découvert le néologisme "Olympix" qualifiant ces nouveaux experts qui ont vibré au rythme des exploits de champions, dont ils ignoraient l'existence avant le coup d'envoi des JO à Paris. Ces spectateurs enthousiastes se sont posés de nombreuses questions sur les codes de cette compétition, comme le contenu du tube offert aux médaillés, les spécificités de chaque arme de l'escrime (fleuret, épée, sabre) ou encore la genèse des grosses têtes en carton à l'effigie des héros tricolores qui fleurissent les tribunes des sites.
Dans l'écrin violet du Stade de France, une autre particularité a retenu l'attention des novices entre deux épreuves. Comment est arrivée cette immense cloche en bronze au bord de la piste et pourquoi les seuls champions olympiques ont-ils le droit de la faire retentir ? Noah Lyles, l'homme le plus rapide du monde, Armand Duplantis, recordman du saut à la perche, ou encore Antoine Dupont, premier de la liste, ont eu cet immense honneur, eux qui en rêvaient lorsqu'ils voyaient les autres s'échiner à tirer les cordes de l'un des symboles de ces Jeux.
Les Dieux de l'Olympe doivent cette initiative au comité d'organisation de Paris 2024, lequel souhaitait faire perdurer l'esprit olympique dans la capitale après cet événement. Cette cloche, fondue à Villedieu-les-Poëles dans la Manche, rejoindra la cathédrale Notre-Dame-de-Paris, réhabilitée, une fois les Jeux Paralympiques (28 août-8 septembre) terminés. Et ce, afin que "le son de la victoire olympique soit entendu dans toute la ville pour les décennies à venir", claironnent les géniteurs de cette excellente idée. Reste à lui trouver un petit nom...