Une gigantesque fièvre populaire s'est emparée des Jeux Olympiques 2024. À Paris, sur les sites choisis par l'organisation, et aux quatre coins de l'Hexagone, les Français se prennent de passion pour des disciplines et des athlètes, dont ils ignoraient, pour certains d'entre eux, l'existence avant le début de l'été. Et le spectacle que voient ces "Olympix" leur plait puisque les Bleus hissent très haut les couleurs de leur pays sur les podiums, où la Marseillaise a déjà résonné onze fois en une seule semaine de compétition.
De l'incroyable Léon Marchand au dieu des tatamis Teddy Riner, en passant par l'émotion dégagée par le bronze de Florent Manaudou, les médaillés tricolores ont reçu leur fameuse breloque (36 au soir du vendredi 2 août) en même temps qu'un mystérieux tube en carton. Mais que contient cette boîte collector, suscitant l'intérêt de nombreux téléspectateurs ? A l'intérieur de ce cylindre d'une quarantaine de centimètres se trouve en réalité l'affiche officielle des JO, mais en édition limitée. Chacun de ces posters détient une petite particularité puisque la dorure au niveau de l'emblème évolue en fonction du métal décroché par l'athlète : l'or pour le premier, l'argent pour le second, et le bronze pour le troisième. Un cadeau certes chiche, mais hautement symbolique pour ceux qui auront la fierté de l'afficher en bonne position sur leur mur en rentrant.
Le poster dépeignant une France phantasmagorique sous la forme d'un stade géant, et très critiqué par une frange du monde politique, avait été imaginé par l'artiste Ugo Gattoni et révélé en mars dernier, quatre mois avant le lancement des JO. En plus de ce bout de papier, les récompenses se voient également offrir une peluche de la mascotte, la toute mignonne Phryge, ornée elle aussi du même métal que celui décroché par l'athlète. Des présents à retrouver dans les boutiques officielles des JO...mais sans le parfum de l'effort.