La réponse de la bergère au berger. Ce matin, sur Instagram, Karine Le Marchand a réagi aux menaces hier de l'avocat de Franck Ribéry de la poursuivre en justice pour "injure publique". Pour rappel, le 16 avril dernier, la présentatrice avait partagé une story sur le réseau social, sur laquelle était écrit : "Pour le sauvement de la nation du pays... Restons confits", avec la photo du footballeur français Franck Ribéry. L'animatrice de M6 avait simplement partagé une story du compte Instagram "@lesvilainesfilles", ajoutant un smiley rieur.
Très agacé par cette énième blague à son encontre, Franck Ribéry avait menacé, par la voix de son avocat, l'animatrice de poursuites judiciaires pour "injure publique (...) au travers de l'usage d'un photomontage", selon un courrier que RMC Sport s'était procuré. "Prêter de tels propos à M. Franck Ribéry est inadmissible en ce qu'ils tendent à le rabaisser et à inciter les utilisateurs du réseau social à se montrer méprisant à son endroit", avait écrit le conseil de l'actuel footballeur du club de la Fiorentina. Il avait ainsi déclaré être prêt à saisir la justice, bien qu'il ait entrouvert une "issue sur un terrain autre que judiciaire". "La période actuelle nécessite de la bienveillance et de la solidarité entre les individus, plutôt que de la judiciarisation de conflits sur fond de médiatisation", avait conclu l'avocat de Franck Ribéry.
Ce mercredi, Karine Le Marchand a donc répondu à l'ancien joueur de l'Olympique de Marseille : "Aujourd'hui, en 2020, je vous annonce qu'il semble désormais interdit, pour certaines personnes, de reposter une story (qui a duré 24h il y a deux semaines, sans jamais être commentée à l'époque) qui circule depuis un mois sur la toile". "Sous prétexte de sourire de l'expression française d'une personnalité publique, pourtant raillée depuis plus de 10 ans pour la même raison, publiquement et sur tous les médias, sans conséquence, cette offense (et non une quelconque remarque sur son physique, aucune insulte non plus, je ne le fais jamais) peut être désormais punie par les menaces et les insultes racistes et misogynes", a-t-elle poursuivi, en citant un commentaire raciste qu'elle a reçu.
"Je me tiens prête à vivre mon procès, la tête rasée, pieds nus sous les quolibets (Il va falloir aussi que j'apprenne à japper et à me prostituer, apparemment), mais seulement si on applique cette sanction à ceux qui les profèrent lâchement", a enchaîné Karine Le Marchand. Et de conclure : "Si monsieur Ribéry veut me parler de la peine que je lui ai faite en relayant un pauvre post humoristique, je m'excuserai auprès de lui sans problèmes".