C'est l'une des nouvelles idoles des jeunes, grâce à ses spectacles, ses apparitions au cinéma (notamment dans "Les Profs" de Pierre-François Martin-Laval, plus gros succès français de l'année avec 4,0 million d'entrées) et sa série "SODA", diffusée sur W9. Kev Adams a réussi à se constituer un public de fidèles et est reparti sur les routes le mois dernier pour son nouveau spectacle, "Voilà, voilà !". Néanmoins, son passage à Cambrai, dans le Nord, n'a pas fait que des heureux.
En effet, là où les artistes convient généralement les journalistes à assister à la représentation, Kev Adams a préféré les bannir, indique La Voix du Nord. "Du haut de ses 22 printemps, l'humoriste s'est donc montré plus tsar que star !" note le quotidien régional dans un billet publié sur son site internet. Officiellement, "son show affiche complet et donc, par voie de conséquence, nul besoin de la presse pour évoquer son spectacle..." poursuit le site pour justifier cette interdiction.
La Voix du Nord en profite par ailleurs pour rappeler que Kev Adams "ne boudait pourtant pas la presse à ses tout débuts (il y a peu !)" et que "le jeune Kevin a accepté de donner une interview à notre journal il y a dix jours à peine". "Ignorait-il à cette date que toutes les places pour son spectacle étaient déjà réservées ? Qu'importe..." s'interroge le quotidien, n'hésitant pas à parler de "liberté de la presse bafouée" et d'"acte de despotisme". "Et si finalement le jeune artiste avait imposé ce total black-out pour éviter que l'on dévoile le contenu de son nouveau spectacle ?" écrit aussi La Voix du Nord, juste après avoir détaillé l'intégralité du spectacle de l'humoriste.
Mais La Voix du Nord ne s'arrête pas là. Suite à la publication du premier papier, le quotidien affirme dans un nouvel article avoir reçu un appel de l'attaché de presse de Kev Adams. "Le spectacle n'ayant pas encore été joué à Paris, le secret de son contenu devait être gardé, argue-t-on aujourd'hui. Pourquoi ne pas nous l'avoir simplement dit alors ?" précise cette fois le titre, avant de rapporter les propos de l'attaché de presse. Selon lui, "tous les artistes pratiquent ainsi". "À Paris peut-être, mais en tout cas, pas à Cambrai..." répond le journal. "Et là, surprise, le parisianisme de l'homme éclate au grand jour : 'Je n'y peux rien si vous vivez dans le trou du cul du monde !' Les centaines de spectateurs venus applaudir son protégé, dimanche au théâtre municipal, apprécieront sans doute..." écrit notre confrère, en guise de conclusion.
Mise à jour - 14h17 : Sur les réseaux sociaux, Kev Adams s'est désolidarisé des propos de son attaché de presse. "Je ne cautionne absolument pas les propos de mon attachée de presse ! J'ai un profond respect pour les journalistes et pour mon public d'où qu'ils viennent ! #ViveLeNord #Sorry #Love" a-t-il écrit.